Maroc

Bourse, immobilier, CEN : Quel placement choisir ?

La fin de l’année approche et, avec elle, les nouvelles résolutions concernant la famille, la santé… mais surtout les placements. Entre investir dans la pierre, les polices d’assurance et autres, nous sommes confrontés à une large palette de produits, et le choix se révèle souvent difficile.

Le rendement d’un placement n’est pas acquis d’avance et implique un minimum de risque de la part de l’épargnant. Pour les professionnels du marché, un bon placement sur le marché boursier doit s’appuyer sur une analyse rigoureuse des fondamentaux de chaque marché. L’investisseur doit prendre en considération plusieurs facteurs, notamment l’objectif de performance (bien évaluer le niveau de rentabilité du placement et les plus-values à la revente), le niveau de liquidité cohérent avec l’horizon de placement ou encore le point d’entrée (choix du placement et le moment d’investissement opportun).

Pour l’épargnant marocain, le compte sur carnet reste le produit préféré. Traditionnel, certes, mais il est considéré comme un produit conciliant, sécurité et flexibilité. Ceci dit, le rendement de ce placement n’arrive plus à dépasser les 3%.

Cependant, de nombreuses solutions existent sur le marché, permettant aussi d’optimiser sa fiscalité. L’assurance vie est principalement conseillée. Ces contrats présentent des avantages fiscaux assez intéressants, surtout lorsque la durée du contrat dépasse 8 ans. Ce produit donne également la possibilité de bénéficier des performances du marché boursier et d’investir en OPCVM diversifiés ou actions. Cela permet d’optimiser fiscalement les plus-values issues de ces placements.
Les produits d’épargne retraite permettent aussi de leur côté de bénéficier d’une fiscalité avantageuse. Un abattement de 40% est accordé en fonction du choix de la sortie (en capital ou en rente).

L’immobilier représente également une alternative de placement. Le potentiel d’investissement est estimé à 150 MMDH. Le cadre législatif des organismes de placement collectifs immobiliers (OPCI) a été finalisé en 2016. Ceux-ci sont des instruments d’investissement similaires aux OPCVM, et ont pour activité principale l’acquisition ou la construction d’immeubles destinés exclusivement à la location. Ils peuvent en être propriétaires de manière directe ou indirecte. Ils sont créés par des sociétés de gestion et déposés auprès d’un établissement dépositaire qui peut être une banque, la CDG ou tout autre entité ayant pour activité le dépôt, le crédit, la garantie ou la gestion de fonds, ou encore les opérations d’assurance ou de réassurance. Au final, il existe plusieurs solutions pour placer son argent en fonction de la durée du placement, du montant et des risques à prendre. Choisir un placement sur le court terme pour récupérer son épargne ou, à l’inverse, laisser «dormir» son placement pendant une très longue durée, représentent tous deux une fatale erreur pour ses économies…Décryptage  



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