Les Cahiers des ÉCO

Une vieille âme à la Pop Electro

Nada Azhari, Auteure, compositrice, interprète

Voix cristalline, univers Indie Pop Electro, Nada Azhari est une étoile qui monte. Elle vient de sortir sa première chanson en arabe intitulé «Ô safi» sur la peur de l’échec. Un morceau entraînant qui fait le buzz dans les radios nationales. Rencontre avec une interprète – auteure – compositrice qui n’est pas sans rappeler une certaine Joni Mitchell des temps modernes.

Cheveux longs, silhouette longiline et une guitare à la main, Nada Azhari rappelle ces chanteuses d’antan, des années 70, qui chantaient leur cœur avec leur instrument. La chanteuse marocaine vient de sortir une chanson après avoir été sélectionnée par le programme Hiba Rec du Studio Hiba dans la catégorie «Pop Electro». «La collaboration s’est super bien passée, j’ai passé 3 jours au Studio Hiba entourée d’une très bonne équipe avec tout ce dont j’avais besoin pour sortir avec un bon produit. Je suis arrivée au studio avec la chanson en acoustique en ayant l’idée d’en faire un titre pop/électro et j’ai eu la chance de travailler avec Tarik Lahjaily qui était le producteur de la session Pop du programme Hiba Rec, qui a fait du super bon travail», confie la chanteuse qui vient de sortir «Ô safi», un hymne à l’espoir sur la peur de réaliser ses rêves, la peur de l’échec qui empêche d’avancer dans la vie. «Cette même personne arrive à un point où elle se rend compte qu’elle n’a qu’une seule vie et qu’elle devrait en profiter pour faire ce qu’elle aime sans avoir peur des conséquences. C’est la première chanson que j’écris en arabe», continue celle qui chante depuis toujours, depuis toute petite mais qui commence à penser à une carrière artistique plus sérieusement à l’âge de 16 ans lorsqu’elle apprend à jouer à la guitare. «Je me définis en tant que chanteuse d’Indie/Pop/Electro. La plupart des chansons actuelles marocaines sont assez joyeuses et dansantes, ce qui est très bien mais je trouve qu’il n’y a pas assez de chansons moins joyeuses qui traitent de sujets que plusieurs d’entre nous vivent au quotidien. Ma particularité se trouve là, écrire des paroles plutôt tristes mais toujours avec beaucoup d’espoir, en rajoutant des sonorités pop et électro pour toucher plus de monde», explique Nada Azhari qui avoir eu des difficultés à écrire en arabe au départ, de trouver les bons mots avec les bonnes mélodies.

L’auteure compositrice avoue qu’écrire en arabe lui a fait ressentir les choses différemment, quelque chose de nouveau pour elle qui est devenu un plaisir aujourd’hui. «J’écris toujours en anglais aussi et je sortirais certainement des titres en anglais dans le futur», rassure la chanteuse qui estime avoir encore beaucoup de choses à vivre et à apprendre en musique. Pour elle, la musique n’est toujours qu’une passion, elle ne la considère pas comme une profession pour le moment. Celle qui a commencé avec des vidéos sur le net, des concerts par ci par là, a fait un bout de chemin et souhaite continuer encore longtemps. «J’aime beaucoup écrire sur des choses que beaucoup d’entre nous vivent mais ne l’expriment pas forcément, des challenges qu’on a avec nous-mêmes ou avec la société», confie celle qui s’inspire d’artistes comme Ed Sheeran, Kodaline, Tom Odell, Aurora, London Grammar, Ben Howard ou encore Alan Walker. «Pour écrire une chanson, je commence d’abord par jouer des accords à la guitare puis c’est la mélodie de chant qui vient et ensuite les paroles». Après le succès d’«Ô Safi», Nada Azhari continue sa lancée en préparant d’autres singles dans le même veine. 



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