Politique

Les conditions du PAM pour entrer dans le prochain Exécutif

Le conseil national du PAM a approuvé l’offre de participation au prochain gouvernement. Le parti du tracteur tend à une participation qui tienne compte  de son poids politique et de son programme électoral.

Les contours de la nouvelle coalition gouvernementale commencent à se dessiner, après un week-end décisif pour les deux partis qui ont reçu une offre par le Chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch. Le Parti Authenticité et modernité a ouvert le bal en tenant son conseil national, vendredi dernier. Sans surprise, la réunion du parlement du parti du tracteur a confirmé la décision prise par le nouveau groupe parlementaire. Le secrétaire général du parti est mandaté par les instances du parti pour poursuivre les consultations sur le prochain gouvernement. Le PAM est visiblement optimiste quant au déroulement du deuxième round des négociations. Il qualifie en effet la proposition de Aziz Akhannouch de positive.

Néanmoins, la volonté de participer au gouvernement ne devra pas pousser Abdellatif Ouahbi à faire de grandes concessions, comme le laisse entendre le conseil national. Le parti tend à une «participation effective et réelle au prochain gouvernement qui tient en compte son poids politique et son programme électoral réaliste et distingué, ayant constitué la base de l’engagement entre le parti et les électeurs». Le PAM compte négocier sur la base des résultats des élections, «porteuses de messages populaires clairs au parti et son rôle dans le paysage politique national en général», selon le communiqué publié à l’issue de la réunion extraordinaire du conseil national du parti.

Cette instance met l’accent sur les nombreux dénominateurs communs, les valeurs et les principes que le PAM partage avec le RNI ; «ce qui est en mesure de faciliter toutes les possibilités de coopération et de travail en commun». Une grande mission incombe désormais à Abdellatif Ouahbi lors de cette phase décisive de distribution des portefeuilles ministériels. Tout porte à croire qu’il fera lui-même partie de la nouvelle équipe gouvernementale en réponse à l’appel des membres du conseil national de son parti. Pourtant, rappelons-le, Ouahbi était catégorique sur cette question avant les élections, précisant à chaque occasion qu’il ne sera pas ministre dans un gouvernement dirigé par un secrétaire général d’un autre parti. Selon une source au sein du PAM, les avis étaient divisés au sein du parti sur la participation de Ouahbi au gouvernement. Certains voulaient en effet qu’il soit élu président de la Chambre des représentants alors qu’une minorité n’était pas emballée par la participation du parti au gouvernement. Mais la tendance générale était pour la participation du secrétaire général au gouvernement car il est connu pour ses prises de position politiques et est, ainsi, capable de faire face aux crises auxquelles le gouvernement peut être confronté.

Jihane Gattioui / Les Inspirations ÉCO


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