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Variole du singe: Etudes en cours sur les mutations génétiques

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué que des études sont actuellement en cours afin de trancher la question. 

Des mutations génétiques du virus de la variole du singe seraient-elles à l’origine de la propagation rapide de la maladie? L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué que des études sont actuellement en cours afin de trancher la question.

Les deux clades ou variants distincts du virus étaient appelées clades du Bassin du Congo (Afrique centrale) et de l’Afrique de l’Ouest, du nom des deux régions où elles sont endémiques.

Vendredi, l’OMS a rebaptisé ces groupes respectivement Clade I et Clade II, afin d’éviter tout risque de stigmatisation géographique.

Elle a également annoncé que le clade II comportait deux sous-clades, IIa et IIb, les virus de ce dernier étant identifiés comme étant à l’origine de l’épidémie mondiale actuelle.

Mercredi, l’OMS a précisé que les clades IIa et IIb sont apparentés et partagent un ancêtre commun récent – par conséquent, IIb n’est pas une ramification de IIa.

«En examinant le génome, effectivement il y a quelques différences génétiques entre les virus de l’épidémie actuelle et les virus plus anciens du clade IIb», a déclaré l’OMS à l’AFP.

«Cependant, on ne sait rien de l’importance de ces changements génétiques, et des recherches sont en cours pour établir les effets (s’il y en a) de ces mutations sur la transmission et la gravité de la maladie».

«Il est encore tôt, tant dans l’épidémie que dans les études en laboratoire, pour dire si l’augmentation des infections pourrait être due aux changements de génome observés dans le virus, ou si elle est due à des facteurs liés à l’hôte (humain)», selon l’OMS.

Une recrudescence des infections par le virus de la variole du singe a été signalée depuis début mai en dehors des pays africains endémiques.

L’OMS a déclaré la situation d’urgence de santé publique internationale le 23 juillet.

Plus de 35.000 cas dans 92 pays, et 12 décès, ont été signalés à l’OMS.

La quasi-totalité des nouveaux cas sont signalés en Europe et aux Amériques.

L’OMS a prévenu que sa campagne visant à renommer la variole du singe pourrait prendre «plusieurs mois».

Depuis des semaines, l’organisation s’inquiète de ce nom, les experts estimant qu’il est trompeur.

La variole du singe a été ainsi baptisée parce que le virus a été identifié à l’origine chez des singes élevés pour la recherche au Danemark en 1958.

Toutefois, la maladie se manifeste le plus souvent chez les rongeurs, et l’épidémie actuelle se propage par contact entre humains.

L’OMS a demandé l’aide du public pour trouver un nouveau nom et a monté un site Web afin de collecter les suggestions.

Sami Nemli avec agences



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