Monde

Le Maroc à la 2e réunion ministérielle du Partenariat contre l’impunité de l’utilisation d’armes chimique

L’Ambassadeur Secrétaire Général du ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Mohamed Ali Lazreq, a pris part vendredi à Paris, à la 2e Réunion ministérielle du Partenariat international d’Etats volontaires engagés dans la lutte contre l’impunité pour l’utilisation d’armes chimique.

La participation du Maroc à la réunion de Paris traduit son engagement continu à soutenir les efforts de la communauté internationale en matière de lutte contre toute utilisation d’armes chimiques. L’adhésion du Maroc à ce Partenariat s’inscrit dans le cadre de fondements et de principes à savoir: la primauté du droit international, la préservation du régime de non-prolifération, le soutien de cette Initiative aux mécanismes existants, particulièrement ceux établis par l’Organisation pour l’interdiction des Armes Chimiques, la transparence et l’ouverture du Partenariat, ainsi que la nécessité d’un renforcement des capacités des pays africains.

En reconnaissance de sa contribution, le Maroc est régulièrement élu membre du Conseil Exécutif de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques et assume la présidence de la session actuelle de la Conférence des États parties à cette Convention ainsi que la coordination du Groupe africain.

Le partenariat international contre l’impunité a été lancé à Paris le 23 janvier 2018. Il réunit aujourd’hui trente-trois Etats et organisations qui, par leur adhésion, ont exprimé leur refus de l’impunité de ceux qui développent et utilisent des armes chimiques. Ce partenariat est ouvert à tous les États qui souhaitent souscrire à ses objectifs, dans le cadre d’une coopération permanente.

Cette 2e réunion intervient après l’attaque chimique qui a causé plusieurs dizaines de morts à Douma le 7 avril, après la publication du rapport de l’OIAC le 15 mai sur une attaque au gaz de chlore intervenue à Saraqeb le 4 février 2018 et après l’utilisation d’une arme chimique sur le territoire britannique à Salisbury le 4 mars, avait indiqué le Quai d’Orsay, faisant savoir que les Etats participants échangeront des informations sur ces incidents et les responsables impliqués dans le développement et l’utilisation de ces armes. Ils feront des propositions sur les réponses à apporter à cette situation exceptionnelle et ses implications pour le régime international de non-prolifération des armes chimiques, selon la même source, qui avait relevé que les participants travailleront en particulier sur les moyens de créer un nouveau mécanisme d’enquête chargé d’établir des responsabilités lors de l’utilisation d’armes chimiques et de renforcer les capacités de vérification de l’organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).

Ils adopteront une série d’engagements destinés à renforcer leur coopération et à soutenir les travaux des organisations internationales, en particulier l’OIAC. A rappeler que lors de la conférence de lancement de ce partenariat en janvier dernier, la secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Mounia Boucetta avait affirmé que le Maroc considère l’emploi des armes chimiques comme une violation de la convention sur l’interdiction de ces armes, des décisions du Conseil de sécurité, ainsi que des règles pertinentes du droit international.

Elle avait aussi rappelé la position de principe du Maroc qui condamne fermement l’emploi d’armes chimiques par quiconque, où que ce soit et en toute circonstance. 

 


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