Afrique du Sud: les troubles sociaux de masse, risqués pour l’investissement
L’une des plus grandes organisations indépendantes de conseil financier, de gestion d’actifs et de fintech au monde a averti sur l’impact de troubles sociaux à grande échelle en Afrique du Sud.
Les troubles sociaux à grande échelle sont susceptibles de devenir un problème majeur pour les investisseurs qui devraient agir maintenant pour protéger leurs investissements, a mis en garde lundi le PDG du groupe deVere, Nigel Green.
L’avertissement du groupe deVere, l’une des plus grandes organisations indépendantes de conseil financier, de gestion d’actifs et de fintech au monde, intervient alors que de nombreux investisseurs commencent à revoir et à réajuster leurs portefeuilles pour le reste de 2022 et fait suite à des études de haut niveau révélant une hausse des troubles civils.
L’Afrique du Sud avait connu, en juillet 2021, les pires émeutes et violences de son histoire post-apartheid, faisant plus de 350 morts dans les provinces de KwaZulu-Natal et Gauteng, ainsi que des dégâts énormes estimés à plus de trois milliards de dollars.
Les plus grandes fédérations syndicales du pays, Cosatu et Saftu, ont annoncé lundi une grève nationale pour le 24 août, en raison de l’inaction du gouvernement et du secteur privé face aux «perspectives économiques paralysantes».
«Il y a de nombreux vents contraires à venir pour le reste de cette année qui pourraient avoir un impact sur les rendements des investisseurs», a indiqué Nigel Green dans un communiqué, notant que «l’un des plus importants et des plus négligés est le risque croissant de troubles sociaux à grande échelle».
Il a expliqué que plusieurs facteurs contribuent à cette situation, citant notamment la flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie déclenchée par des arriérés d’expédition sans précédent ou des pénuries de matériaux et de main-d’œuvre, les conséquences de la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine.
«Lorsque les gens ne peuvent pas nourrir leur famille, se rendre au travail, emmener leurs enfants à l’école en raison des prix élevés du carburant, ou encore chauffer leur maison à cause de la crise de l’électricité, c’est une recette presque inévitable pour des troubles civils à grande échelle», a avertit le patron de deVere.
Et d’ajouter que les investisseurs doivent revoir et, si nécessaire, ajuster leurs portefeuilles pour s’assurer qu’ils sont les mieux placés pour atténuer les risques et saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent pour accroître leur patrimoine à long terme.
Les troubles sociaux à grande échelle sont susceptibles de devenir un problème majeur pour les investisseurs qui devraient agir maintenant pour protéger leurs investissements, a mis en garde lundi le PDG du groupe deVere, Nigel Green.
L’avertissement du groupe deVere, l’une des plus grandes organisations indépendantes de conseil financier, de gestion d’actifs et de fintech au monde, intervient alors que de nombreux investisseurs commencent à revoir et à réajuster leurs portefeuilles pour le reste de 2022 et fait suite à des études de haut niveau révélant une hausse des troubles civils.
L’Afrique du Sud avait connu, en juillet 2021, les pires émeutes et violences de son histoire post-apartheid, faisant plus de 350 morts dans les provinces de KwaZulu-Natal et Gauteng, ainsi que des dégâts énormes estimés à plus de trois milliards de dollars.
Les plus grandes fédérations syndicales du pays, Cosatu et Saftu, ont annoncé lundi une grève nationale pour le 24 août, en raison de l’inaction du gouvernement et du secteur privé face aux «perspectives économiques paralysantes».
«Il y a de nombreux vents contraires à venir pour le reste de cette année qui pourraient avoir un impact sur les rendements des investisseurs», a indiqué Nigel Green dans un communiqué, notant que «l’un des plus importants et des plus négligés est le risque croissant de troubles sociaux à grande échelle».
Il a expliqué que plusieurs facteurs contribuent à cette situation, citant notamment la flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie déclenchée par des arriérés d’expédition sans précédent ou des pénuries de matériaux et de main-d’œuvre, les conséquences de la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine.
«Lorsque les gens ne peuvent pas nourrir leur famille, se rendre au travail, emmener leurs enfants à l’école en raison des prix élevés du carburant, ou encore chauffer leur maison à cause de la crise de l’électricité, c’est une recette presque inévitable pour des troubles civils à grande échelle», a avertit le patron de deVere.
Et d’ajouter que les investisseurs doivent revoir et, si nécessaire, ajuster leurs portefeuilles pour s’assurer qu’ils sont les mieux placés pour atténuer les risques et saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent pour accroître leur patrimoine à long terme.
Sami Nemli avec agences