Partage des tâches domestiques. Une publicité marocaine interpelle les hommes
Publiée il y a moins de 24h, la vidéo publicitaire du produit détergent « Mio » fait parler d’elle. Coïncidant avec la veille du ramadan, et toute l’avalanche de tâches ménagères qui en découlent dans pratiquement tous les ménages marocains, cette vidéo a été fortement plébiscitée sur la toile.
La clé de son succès? La marque a misé sur un message « fort »: Les tâches domestiques ne sont pas uniquement dédiées aux femmes. Les hommes doivent aussi s’y mettre !
Le spot publicitaire pensé par l’agence RAPP a permis à quelques hommes de se rendre à l’évidence. Projetant uniquement les images des mains d’inconnus, les hommes présents sur place ont tous affirmé “que les mains abîmées sur les photos témoignent d’un travail usant”. Certains ont même comparé les mains de ces femmes à celles d’un “maçon”. Effondrés de voir que les photos appartiennent, à leur mère, soeur, ou épouse, c’est en larmes que ces hommes ont exprimé leurs excuses, promettant de mettre la main à la pâte.
Ceci n’est pas la première expérience de la marque dans ce sens. En 2018, « MIO » avait fait une sortie remarquable avec une campagne publicitaire axée sur le partage des tâches ménagères dans les couples. elle avait ainsi remporté la première édition du trophée Tilila, prix qui récompense la publicité télévisuelle la plus valorisante de l’image de la femme.
Conséquences physiques des tâches ménagères
Les tâches ménagères représentent une grande variété d’efforts (se baisser, se lever, se pencher, se retourner, porter, pousser, tirer, être en contact régulier avec l’eau et les produits chimiques), des actions pouvant provoquer plusieurs maladies d’articulations et de peau.
Dermatite irritative de contact, dermatite allergique de contact, Infections par des champignons, et des problèmes de dos restent des maladies courantes qui peuvent être liées aux tâches ménagères. Souvent négligées, ou calmées au lieu d’être traitées, ces maladies peuvent présenter de graves complications chez les femmes qui en souffrent.
