Culture

Les portraits imaginaires de Hossein Tallal

Hossein Tallal présente, du 13 février au 20 mars, ses oeuvres ayant pour thème : «Portraits imaginaires». L’exposition se déroule à l’Atelier 21, à Casablanca.

Des portraits tout droit sortis de l’imaginaire de Hossein Tallal. C’est ce que propose le fils de Chabia à la Galerie l’Atelier 21, à Casablanca, du 13 février au 20 mars. Cette exposition donne à voir les dernières peintures de l’artiste qui montrent que l’attrait de Tallal pour la figure humaine ne s’est jamais affaibli au fil des ans. Dans cette exposition, l’artiste convoque des personnages réels, rêvés ou fictifs et multiplie les «portraits imaginaires».  «Les figures décryptées avec humour et avec dérision baignent dans des harmonies rouges, roses, parme, que la brosse tourmente avec liberté offrant de l’amplitude – des coffrets-cadeaux – de rythmes et de couleur, aux incarnations dérisoires de notre monde», explique l’écrivain d’art Maurice Arama.  

Hossein Tallal est né en 1942, à Casablanca. Il étudie la ferronnerie pendant six ans dans une école professionnelle à Casablanca. Au début des années 1960, sous l’impulsion de son ami Ahmed Cherkaoui, Tallal expose au Salon d’hiver de Marrakech et remporte le Grand Prix de cette prestigieuse manifestation où participaient tous les peintres européens installés au Maroc. Dès lors, Hossein Tallal se fraie un chemin solitaire dans le paysage artistique marocain, en tournant le dos à la tendance dominante de son époque : l’abstraction. Tallal a toujours été intéressé par les personnages de cirque, les troubadours et les marginaux, comme s’il ressentait une profonde similitude entre leur condition et celle des artistes peintres. Il a peint des personnages de cirque, des clowns avec des couleurs vives, accentuant la lourde tristesse de leurs visages. Sa démarche a évolué par la suite vers une représentation, en noir et blanc, d’enfants aux corps et aux visages contorsionnés. L’aspect lacéré, voire torturé, de certains de ses personnages, rappelle les peintures de Francis Bacon, artiste dont Tallal n’avait jamais entendu parler avant qu’un critique d’art ne l’entretienne, à la fin des années 60, de la parenté entre ses tableaux et ceux du peintre anglais. Les œuvres de Hossein Tallal ont intégré des collections de renom dont, entre autres, la Société Générale, le Musée d’art Contemporain Africain Al Maaden, les Fondations ONA et Attijariwafa bank, Maroc Telecom etc…


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