Culture

Hassan Darsi s’attaque aux «réparateurs du ciel»

Après «Mutations ordinaires» en 2009 , l’artiste est de retour à l’Atelier 21 à Casablanca du 10 mai au 7 juin. Il y présentera les «Réparateurs du ciel».  

Après ses «Mutations ordinaires», Hassan Darsi souhaite réparer, avec ses nouvelles œuvres, qu’il présente à Casablanca. Depuis 2009, il n’ y a pas eu d’exposition personnelle de Hassan Darsi au Maroc. Le plasticien prend tout son temps pour créer. Les recherches de l’artiste aboutissent sur une nouvelle série qui surprend par sa nouveauté, tout en maintenant des liens avec ses travaux antérieurs.

Dans cette série, Darsi poursuit ses recherches sur l’alchimie entre la matière noire et la poussière d’or. «Hassan Darsi explore les fusions et les scissions de deux matières, la peinture noire et la poussière d’or ; il en visite les possibles et les contraintes, les évolutions et les trajets, jusqu’à faire naître des paysages, organiques ou célestes, jusqu’à l’apparition de monstres fantasmagoriques, ou encore jusqu’à l’explosion recherchée et attendue. Un processus qu’il avait déjà expérimenté avec la série des Exuvies, qui proposaient différents états de mues de serpents.. Une mue dont souffrent aussi les Fantômes, silhouettes ineffables aux contours incertains, qui cohabitent avec Les réparateurs du ciel. Une mue allégorique, préfiguration de changements, de métamorphoses, celles de notre société, de nous-mêmes, de notre monde construit et de ses mutations parfois maîtrisées…parfois pas, ou mal», explique l’historienne de l’art, Florence Renault, en parlant du travail de Hassan Darsi , né en 1961 à Casablanca.

Après des études à l’École supérieure des Arts plastiques et visuels de Mons en Belgique, il rentre à Casablanca puis fonde l’Association La Source du Lion avec laquelle son travail personnel entretient toujours des résonances et des connivences étroites autour du concept de Passerelles artistiques et de projets participatifs. Hassan Darsi a développé sur une période de plus de 20 ans une œuvre multiple : photographie, installations, sculptures, interventions dans des espaces publics, maquettes, performances, films vidéos et projets participatifs impliquant d’autres disciplines, danse, poésie, architecture… Les œuvres de Hassan Darsi ont intégré des collections de renom dont le Musée national d’art moderne (Centre Georges Pompidou, Paris), le Musée d’art contemporain d’Anvers (Belgique), la collection du FRAC Champagne-Ardenne, France, la collection Zorlu Center, Istanbul, Turquie. Une oeuvre mystérieuse et surprenante à découvrir dès le 10 mai à l’Atelier 21.


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