Culture

Greenpeace signe un documentaire sur le Maroc

«Afin de raconter une histoire avec des images, il faut regarder plus loin que ce qui est capturé par la caméra. Il y a cette règle chez les cinéastes à propos du «mur» imaginaire qui existe entre l’objectif de la caméra et le public. Et la plupart du temps, c’est là où l’histoire prend vie. Derrière la camera ! Donc si le public ressent ce qu’il ne peut pas voir, alors nous avons une histoire bien racontée !», confie Dimitris Gkotsis, le réalisateur du documentaire qui relate les efforts en cours de Greenpeace au royaume pour faire avancer le déploiement des énergies renouvelables essentiellement au niveau décentralisé, tout en faisant partie de son engagement continu auprès des communautés marocaines locales et des acteurs environnementaux. Bien que le Maroc ait connu une période de croissance économique soutenue, durant les 15 dernières années, le pays reste confronté à plusieurs défis socio-économiques majeurs, tels que les inégalités économiques, le chômage de jeunes et la pauvreté qui touche en particulier les populations rurales.

L’énergie solaire décentralisée peut jouer un rôle significatif dans la réduction de la pauvreté, car celle-ci génère des investissements locaux qui bénéficient principalement aux Marocains. Cela est vrai notamment dans le cas des communautés les plus vulnérables à travers la création d’emplois au niveau local ce qui stimulerait l’économie locale toute entière, renforçant ainsi les communautés en leur permettant de produire leur propre énergie en tant que source d’électricité, mais également en tant que revenu supplémentaire. «Le film raconte l’histoire des gens du Maroc, de la dure réalité de leur vie au quotidien à la perspective d’avoir à portée de main une source d’énergie durable, sûre, et infinie qui pourrait éclaircir leur futur. Il est temps que l’énergie solaire décentralisée devienne réalité dans le pays», a dit Ghalia Fayad, directrice du programme Monde Arabe et Afrique du Nord de Greenpeace.

Fayad a ajouté : «Alors que le Maroc est parmi les pays du monde les plus avancés en termes de déploiement d’énergies renouvelables avec l’inauguration de la centrale CSP Noor en 2016 ainsi que son objectif ambitieux d’atteindre 52% de capacité installée d’ici 2030, nous attendons plus d’engagements de la part du gouvernement concernant les projets solaires décentralisés à petite échelle comme les systèmes photovoltaïques qui alimentent les maisons en électricité, et ce, en complément des grands projets. Nous attendons également qu’il œuvre urgemment à la mise en place des conditions nécessaires aux niveaux législatif, juridique, financier et d’infrastructure, pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables décentralisées».



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