Festival Oasis : Into the Wild. Une édition à réitérer absolument !
S’il fallait résumer la dernière édition du festival Oasis «Into the Wild» en quelques mots, on dira qu’elle est à refaire tant elle a suscité un engouement inédit de la part des quelque 5.000 festivaliers qui ont répondu à l’appel. Cette édition, qui s’est déroulée du 27 au 29 octobre dans les fameux studios Atlas, au cœur d’Ouarzazate, la Hollywood marocaine, a été riche en surprises, au grand bonheur des participants. Elle a, notamment, été marquée par un line up de DJs époustouflant tels que Honey Dijon, Dj Koze, Jyoty, Artbat, Rodriguez Jr. Amine K, Nooriyah, Mafalda, Ahadadream, et Driss Bennis.
Le succès de l’édition 2023 du festival Oasis «Into the Wild est la résultante d’un ensemble d’éléments qui ont procuré à cette édition une magie particulière. Tout d’abord, le lieu, à savoir la ville de Ouarzazate, avec ses studios pharaoniques qui ont conféré au festival un arrière-plan à la fois grandiose et exotique. Ensuite, le line up exceptionnel des DJs les plus prisés de la planète, tels que duo ukrainien ARTBAT, OK Williams, Rodriguez Jr et bien d’autres. En outre, les festivaliers ont pu profiter d’un programme complet de bien-être qui a été animé par Kenza Ito Mekouar, professeure de yoga, psychologue et thérapeute holistique basée au Maroc.
Un expérience multi-sensorielle inédite
Les festivaliers ont été unanimes quant à l’expérience multi-sensorielle envoutante qu’ils ont vécue lors de la dernière édition du festival Oasis «Into the wild». Les sons et les mélodies des DJs ont eu un retentissement extraordinaire à travers les espaces des studios Atlas, dont ils se souviendront longtemps. La magie de la ville de Ouarzazate, avec son désert à perte de vue, mixée avec les décors subliminaux de ses studios cinématographiques, ont emporté les festivaliers dans une évasion immersive inoubliable.
«C’est un lieu riche de pop culture et d’histoire», explique Marjana Jaidi, la fondatrice du festival. Il faut dire que le programme musical ne pouvait que combler les attentes de l’assistance venue des quatre coins du monde. Le menu de cette édition affichait des pointures triées sur le volet : le duo ukrainien ARTBAT, OK Williams, instigateur de fêtes libres dans le Sud de Londres, le duo multi-instrumentiste marocain Wahm, Epsylon, Candle, Honey Dijon, DJ Koze, Jyoty, Partiboi69 b2b LB aka Labat, Romy, Sofia Kourtesis, Nooriyah, Mafalda, Ahadadream, Driss Bennis ou encore le collectif marocain de breakdance We the Lions, le MC de Major Lazer Walshy Fire, et les rappeurs marocains Draganov et Ouenza. «C’est la première fois dans l’histoire de ce festival que 50% des artistes bookés sont marocains, ce dont j’ai été très fier», nous a confié Marjana Jaidi (voir interview).
75e festival mondial
La renommée internationale du festival Oasis «Into the Wild» n’est plus à faire. Pour preuve, le magazine électronique djmag.fr (spécialisé dans la musique électronique) a classé le festival au 75e rang du Top 100 des meilleurs festivals électroniques au monde, et ce, juste devant le festival Blacklist (Allemagne) et derrière le festival Ultra Japan (Japon). Le magazine électronique précise ainsi que son classement est basé sur les votes du public, et non sur un panel de DJs internationaux comme lors de ses précédentes éditions. Une fierté !
Célébrer l’art de vivre à la marocaine
Fidèle à sa tradition, cette édition du festival Oasis «Into the Wild» a été aussi une invitation à la découverte de la culture et du savoir-vivre marocains. Le Carré Marocain (The Moroccan Square) n’a pas manqué d’émerveiller les festivaliers en créant sur place un panorama des vendeurs de rue les plus populaires du Maroc. Quant au célèbre bar à cocktails Marrakchi Baromètre, il a, comme d’habitude, proposé une carte exclusive de cocktails sur mesure, fidèle à sa vision éclectique de la mixologie. Le bien-être a aussi été au rendez-vous grâce à la prestation de Kenza Ito Mekouar, professeure de yoga, psychologue et thérapeute holistique basée au Maroc. Cette dernière a notamment prodigué aux festivaliers des exercices respiratoires, des chants kirtan, ainsi que des séances de danse extatique et de yoga.
Sur le plan artistique, cette édition a permis aux 0asissiens de vivre une expérience authentique et immersive via la projection de films et de conférences, la présentation d’une boutique signée Andy Waloo et de l’avant-première de l’exposition photo Kamoinge : A Call to Federate, mettant en lumière la collaboration entre Hassan Hajjaj et le duo Sam Lambert & Shaka Maidoh du collectif Art Comes First (ACF), ainsi que celle d’un pop-up nommé Jajjah, également présenté par Hassan Hajjaj.
Ahmed Ibn Abdeljalil / Les Inspirations ÉCO