Culture

Facebook : Création de 1.000 emplois en Irlande

Le réseau social Facebook a annoncé lundi la création de 1.000 emplois en Irlande en 2019, notamment pour lutter contre les fausses informations, ce qui portera ses effectifs dans le pays à 5.000 personnes.

La numéro deux du géant américain, Sheryl Sandberg, a fait cette annonce à Dublin lors d’une conférence organisée par Facebook à destination des PME.

Ces nouveaux emplois seront répartis sur plusieurs sites du groupe dans le pays: à Dublin, dans le comté de Meah (nord-est) et celui de Cork (sud).

Ils viendront renforcer les équipes commerciales, d’ingénieur et de marketing mais le gros des nouvelles troupes va rejoindre le service chargé de la modération des contenus, dont l’objectif est, en particulier, de lutter contre les fausses informations et de protéger les utilisateurs, d’après la presse irlandaise.

Cette annonce intervient alors qu’en novembre Facebook avait dévoilé avoir conclu un bail pour louer un nouveau site dans le sud de Dublin, occupé auparavant par la banque Allied Irish Bank.

L’ensemble des 2.000 employés du groupe dans la capitale irlandaise devrait être transférés d’ici à 2022 dans ces nouveaux bureaux, qui peuvent accueillir 7.000 personnes.

Le pays est réputé auprès des géants de la Silicon Valley et, outre Facebook, Apple et Google y disposent de centres importants. Le géant du commerce en ligne Amazon, qui se développe tout azimut en Europe, avait quant à lui annoncé en juin la création d’un millier d’emplois dans le pays en deux ans, pour y doubler ses effectifs.

Outre l’usage de l’anglais et une main-d’oeuvre bien formée, les géants de l’internet apprécient la politique fiscale très légère des autorités, avec un taux d’impôt sur les sociétés de 12,5% par exemple.

Facebook espère de son côté tourner la page des nombreux scandales qui l’ont secoué ces dernières années alors qu’il est critiqué de toutes parts pour ses méthodes, ses pratiques commerciales et sa lenteur à expurger des messages de haines ou mensongers.

Le groupe est notamment accusé d’avoir laissé les données personnelles de dizaines de millions d’usagers arriver, à leur insu, entre les mains de Cambridge Analytica (CA), firme britannique d’analyse de données qui a travaillé pour Donald Trump lors de la campagne présidentielle de 2016.


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