Culture

Disk Hyati, zoom sue la face cachée de la musique

La série évènement du Ramadan est sûrement Disk Hyati, une série   qui met en scène le monde de la musique au Maroc.   Pensée par Alaa Akaaboune et Saïd C Naciri, la série est portée par le musicien et comédien Faycal Azizi . Décryptage.

«Tu te crois aux États-Unis ? Nous sommes au Maroc, ça ne se passe pas comme cela ici». La punchline du producteur ou responsable du studio d’enregistrement face à des musiciens pleins de rêves et d’espoirs. C’est ce que raconte la série «Disk Hyati» qui passe  les lundis et mardis soirs sur 2M.

Une jeunesse qui rêve…un peu trop ?
C’est l’histoire d’Amine, talentueux musicien, qui rêve d’une grande carrière. Avec ses acolytes Hamada et Ali (rôles interprétés par Abdelilah Rachid et Hamza Kadri), il tente d’enregistrer des titres pour participer à ce grand concours qui pourrait être le tremplin du groupe mais pour y arriver, ils se retrouvent face à bien des obstacles. Enregistrer un titre n’est pas chose aisée dans le milieu et les vautours qui sont prêts à vous mettre des bâtons dans les roues ne manquent pas à l’appel. «Quand j’ai lu le scénario, je me suis tout de suite identifié au personnage. Peut-être pas au début de l’histoire mais quand l’intrigue évoluait, je me disais vraiment qu’on racontait mon histoire. En fait cette histoire, c’est l’histoire de tous les musiciens au Maroc», confie Faycal Azizi qui a écrit la musique avec son musicien et ami, Ali King. «Le réalisateur et le scénariste m’ont dit qu’ils pensaient à moi pendant l’écriture, qu’ils avaient écrit Amine pour moi. Comment refuser un tel rôle ?», confie le comédien musicien qui accepte le challenge tout de suite. Un pari assumé pour l’équipe de la série composée d’Alaa Akaaboune, Saïd C et Mamoun Naciri qui voulaient du sang neuf et de la fraîcheur. Faycal Azizi signe les 11 titres de la bande son de la série et campe le premier rôle. Au fil des épisodes, Amine sera confronté à bien des péripéties qu’il devra surmonter avec la force de sa passion.

Il était une fois le monde injuste de la musique…
Les trois héros de la série sont repérés par Kamal, brillamment campé par Said Bey. Il joue ce manager connu du milieu du spectacle par ses magouilles financières. Persuadé par le grand talent d’Amine, il réussi à faire de lui une star. Si les débuts sont difficiles, la série montre que devenir une célébrité n’est pas non plus facile. Coups bas, corruption, compétition, «hogra», manque de professionnalisme, malhonnêteté, jalousie, approximations, tout est là. Comment percer quand le milieu impose un seul et même style pour réussir ? Comment se démarquer quand le milieu pousse à être pareils ? Faut-il défendre son art ou se laisser tenter par l’argent et le commercial ? Pourquoi les radios ne passent que le même type de chansons ? Faut-il s’aligner ou se différencier ? Pourquoi l’autre qui a moins de talent, réussit et pas moi ? Toutes une série de questions qu’Amine et son groupe se posent dans ce milieu de loups. «J’aime cette série parce qu’elle parle des coulisses du succès. Le public va le voir à travers des visages qu’ils connaissent», confie Faycal Azizi qui fait référence à toutes les guest-stars que s’est permis la série de l’Artiste à Maître Gims en passant par Serhani. D’autres acteurs prennent part à l’aventure comme Amine Ennaji, Mohamed Khouyi, Karima Gouit ou encore Soumaya Akaaboune. À découvrir ou redécouvrir en début de semaine sur 2M. 


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