Culture

Cinéma en confinement. Robert De Niro en 4 films, 4 décennies

Pendant le confinement, retour sur un parcours d’exception. Celui de Robert De Niro qui a parcouru l’histoire du cinéma sans perdre en intensité, bien au contraire. S’il est difficile de choisir quelques films dans son immense filmographie, concentrons-nous sur la relation particulière qu’il a eue avec Martin Scorsese en quatre décennies… 

20 ans
«Mean Streets»

Le film de la naissance de la légende. Dans cette ruée vers les rues de New York, Robert De Niro vole la vedette à chaque plan et à chaque séquence. Charisme au service d’une nonchalance et d’un naturel déconcertants, il est parfait en Johnny Boy, petit délinquant stupide et insouciant. Il va être responsable de nombreux problèmes et va causer la perte de Charlie qui a décidé de le prendre sous son aile. Charlie a la chance d’avoir un oncle haut placé dans le milieu : s’il file droit, il réussira mais comment réussir dans la petite Italie de New York lorsque l’on a un Johnny Boy sous le coude. Un film brillant avec un duo Keitel-De Niro d’une belle complicité. Tous les ingrédients de Scorsese sont là : mise en scène raffinée, souci du détail, violence étouffée, réalisme comme s’il avait le devoir de montrer les choses telles qu’il les a vécues petit. Un film à voir et à revoir.

30 ans
«Taxi Driver»

Le film de la confirmation pour De Niro. Il a le rôle principal, la caméra de Scorsese est braquée sur lui du début à la fin. Ce chauffeur de taxi insomniaque et torturé, rongé par la solitude dans une ville de New York d’une violence rare. Cette fois, c’est Harvey Keitel qui joue un petit rôle pour laisser un De Niro briller à tout juste 32 ans. Il en fait pourtant 10 ans de moins. D’ailleurs Travis Bickle a 26 ans dans le film. Et on y croit. L’acteur déjà fétiche de Scorsese impose son style, vit son rôle à la manière de l’Actor Studio où il est formé et donnera naissance à la fameuse scène «Are you talking to me ?», moment culte, repris par tous les acteurs.

40 ans
«Raging Bull»

Après la révélation, la confirmation, le temps est venu de la consécration. Dans «Raging Bull», l’acteur prend 30 kg pour camper le rôle de Jake LaMotta. Il gagnera un Oscar pour ce rôle ! Raging Bull retrace les moments forts de la carrière flamboyante du champion de boxe poids moyen. Issu d’un milieu modeste, il fut le héros de combats mythiques, notamment contre Robinson et Cerdan. Auto-destructeur, paranoïaque, déchiré entre le désir du salut personnel et la damnation, il termine son existence, bouffi, en tant que gérant de boîte de nuit et entertainer. Quand l’ascension et le déclin d’une vie deviennent épopée.

50 ans
«Casino»

Comme s’il n’avait plus rien à prouver, Robert De Niro est d’un naturel déconcertant dans «Casino» où il partage l’affiche avec Joe Pesci (pour la énième fois) et la sulfureuse Sharon Stone. Des costumes aussi loufoques que classieux, une démarche digne d’un gentlemen cambrioleur, l’on est plongé dans le monde des Casinos et de Las Vegas des années 70-80. Il campe le rôle de Sam Ace Rothstein, grand manitou de la ville de toutes les folies : Las Vegas. Il achète et épouse une virtuose de l’arnaque, Ginger Mc Kenna, qui sombre bien vite dans l’alcool et la drogue mais un autre ennui guette Sam, son ami d’enfance Nicky Santoro qui entreprend de mettre la ville en coupe réglée.



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