Ayoub El Machatt : Le caméléon de la nouvelle scène marocaine

La 12e édition du Festival Jazzablanca a baissé les rideaux du Village avec un musicien aux multiples casquettes, le mutli-instrumentaliste : Ayoub El Machatt. Il présente son nouvel album «Funkistan».
Son créneau ? Le funk et le jazz auquel il ajoute sa touche personnelle et où il met à profit son sens de la créativité histoire de laisser place à l’improvisation, son domaine de prédilection. Ayoub El Machatt se fait remarquer sur les réseaux sociaux avec ses vidéos «One man Band» où le musicien s’amuse à jouer tous les instruments. Il sort son premier album le 12 février 2016, intitulé «Sawamit», dans lequel il mêle ses inspirations jazz aux musiques marocaines traditionnelles. Un album qui a eu du succès et qui a beaucoup voyagé.
Après une première participation au Jazzabalnca l’an dernier, le jeune artiste et travailleur acharné récidive, cette année, avec un nouveau projet «Funkistan». Né à Kénitra en 1993, il montre très jeune un intérêt particulier pour la musique, en suivant des cours de violon classique au conservatoire. Très curieux et bercé par différents styles, il se lance en autodidacte dans l’apprentissage de nombreux instruments, tout en assimilant plusieurs genres musicaux. Très imprégné des Ghiwane qu’il considère comme «sa première école», il s’est de plus en plus intéressé au blues, au rockabily, au funk pour finalement se perdre dans les dédales du jazz. Il s’enrichit également de diverses collaborations et expériences, en composant pour du théâtre, des courts-métrages, du slam et de la danse contemporaine, ce qui lui permet d’aborder la musique autrement avec de nouvelles approches. Et ce sont toutes ces inspirations qu’il a proposées ce samedi en before, au Village. Résultat : un vent de fraîcheur et d’authenticité.