Éco-Business

Sykes Seafood : deux nouvelles unités pour 40 millions d’euros

La multinationale britannique Sykes Seafood, spécialiste de la transformation des produits de la mer, et sa société-sœur Klaas Puul ont annoncé, cette semaine, un investissement de 40 millions d’euros (environ 424,4 MDH) pour la mise en place de deux nouvelles installations à Tanger et à Fnideq.

Deux unités à Tanger et Fnideq
Selon Sykes Seafood, la future usine de Fnideq s’étendra sur une superficie de 25.000 m² et permettra d’«élargir considérablement l’offre de produits à valeur ajoutée pour la clientèle de Sykes et KlaasPuul». La production de cette unité sera en effet, destinée au marché européen.

Sykes Seafood souligne, par ailleurs, que la future usine sera dotée de station de décorticage, de cuisson et de congélation de différentes variétés de crevettes. L’usine sera également dotée «d’une installation complète de filetage, de découpage et d’emballage», est-il expliqué.

S’agissant du projet d’usine à Tanger, et comme nous l’annoncions récemment dans nos colonnes, celui-ci est développé avec la Fondation MAScIR, et sera spécialisé dans la récupération des coquilles de crevettes pour une utilisation ultérieure dans l’industrie médicale. «La future usine traitera plus de 7.000 tonnes de coquilles de crevettes chaque année et créera plusieurs emplois au niveau local», précise la société. Un mémorandum d’entente avait été signé, en début du mois à Tanger, pour la mise en place de cette unité de recyclage et de valorisation des déchets induits par l’activité de décorticage des crevettes pour la fabrication de films d’emballage alimentaire.

Selon les termes du partenariat, la multinationale opérant depuis 1992 à Tanger s’appuiera sur une technologie développée par MAScIR et consistant en la fabrication de films d’emballage alimentaire (Chitosan) à partir des carapaces de crevettes. La mise en place de ladite unité de production permettra ainsi de mettre en application cette technologie au niveau industriel, avec l’accompagnement technique et scientifique de MAScIR.

Des gains dans la chaîne d’approvisionnement
Selon les projections tracées par Sykes Seafood, les deux usines devraient être opérationnelles dans deux ans environ. La mise en place de ces unités permettra à l’opérateur de gagner sur le temps et sur l’approvisionnement. «Sur de nombreuses espèces, cet investissement nous permettra de produire des produits à proximité immédiate de l’Europe et de réduire considérablement les délais d’expédition», a indiqué le management de Sykes Seafood à propos de ses nouveaux investissements.

«Le raccourcissement de la chaîne d’approvisionnement alimentaire a été au cœur de notre prise de décision et de notre investissement continu au Maroc. Nous considérons le Maroc comme un atout essentiel pour nous, offrant à nos clients une sécurité d’approvisionnement totale», estime la même source. D’après les explications données par les responsables à la presse étrangère, le nouvel investissement est motivé par «le succès confirmé» des précédents investissements réalisés dans le Royaume. Klaas Puul rappelle en effet que «l’intérêt qu’il porte pour le Maroc remonte à 1989, lorsque l’entreprise familiale dirigée par Evert Mooijer a décidé d’investir et créer la société Peeling à Tanger».

En 2014, Evert Mooijer a décidé encore une fois d’investir 15 millions d’euros pour construire une installation ultramoderne de 11.000 m² à Tanger, employant plus de 3.500 personnes. Il est à rappeler que Sykes Seafood a acquis Klaas Puul en mars 2020, faisant du partenariat paneuropéen une activité estimée à 300 millions d’euros (3,1 MMDH). Klaas Puul se spécialise principalement dans les crevettes, les crevettes et les moules, tandis que Sykes Seafood propose à la fois des poissons d’eau salée et d’eau douce.

Sanae Raqui / Les Inspirations Éco


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