Éco-Business

Résidences Dar Saada revisite l’immobilier économique

Résidences Dar Saada, filiale du groupe Palmeraie développement, revisite le segment économique et lance un nouveau concept d’habitat sur ce segment. La nouvelle disposition repose sur le principe d’aménagement en ilots fermés s’ouvrant de l’intérieur sur de grands espaces libres qui forment un noyau de vie commun.

Qui dit logement social pense directement aux bars d’immeubles uniformes et laids qui s’alignent dans les périphéries des villes. Souvent isolés et éloignés de toutes commodités, ces logements sont exposés à bon nombre de contraintes au niveau de l’aménagement, du paysage ou encore de la sécurité.

Résidences Dar Saada a tenté de relever de défi de «transformer ces contraintes en avantages» afin de garantir une meilleure qualité de vie pour ses clients. Le promoteur immobilier a organisé une conférence de presse pour dévoiler les nouveaux concept et principe d’aménagement de ses produits.

La vision urbanistique de RDS propose désormais une nouvelle manière de penser les espaces avec un savoir-faire technique et une qualité d’exécution plus aboutie. Le mot d’ordre étant «moins de logements et plus d’aménagements». Espaces Saada offre ainsi des projets à taille humaine sous forme de mini-quartiers. «Les projets seront moins denses que ce que l’on a l’habitude de voir sur le segment social», affirme Soufiane El Abssi, le directeur du Pôle développement de RDS.

Repères
Chaque tranche de projets sera structurée autour d’une centralité urbaine qui sera composée des équipements publics (mosquées, collèges, centres administratifs…) et d’autres privés ainsi qu’une offre commerciale (superettes..). Ces tranches qui ne devraient pas dépasser les 400 à 500 logements offrent ainsi plusieurs avantages. Selon le management, ce réaménagement en «entités intégrées» créera de nouveaux repères physiques et géographiques pour les habitants. Cela permettra aussi d’offrir un dégagement spatial et visuel important, «avec des immeubles R+1 à l’intérieur et R+4 à l’extérieur», ce qui rendra un accès facile à tous les habitants de la tranche mais sans lésiner sur le volet sécurité.

En effet, la disposition de ces logements sera sous forme de résidence fermée (avec caméras de surveillance, barrière de sécurité…). Une fonctionnalité qui jusqu’ici n’était destinée qu’aux segments de standing supérieur (moyen standing plus et haut standing). L’autre particularité de ce nouveau concept concerne les appartements des rez-de-chaussée qui sont souvent pénalisés par un manque d’ensoleillement et l’exposition aux bruits. Pour y remédier, la disposition des immeubles est orientée Est/Ouest pour un ensoleillement durant toute la journée.

Le nouvel aménagement prévoit des espaces verts aux centres des quartiers avec des séparations végétales qui permettent de réduire les nuisances sonores et d’offrir une qualité paysagère intéressante pour les habitants de ces appartements. En somme, «cette approche conceptuelle ne met pas forcément en avant des principes de réaménagements révolutionnaires mais elle met en place une combinaison plus cohérente et mieux structurée de ces principes», conclut Elabssi. Ce nouveau concept a, dans un premier temps, déjà fait ses preuves pour le projet Dyar Al Ghofran. «Le concept a été bien accueilli et a – en quelques sorte – permis d’augmenter le taux de commercialisation dans ce segment», assure Fayçal Idrissi Quaitouni, le directeur général de RDS. La nouvelle disposition sera donc généralisée à l’ensemble des projets sociaux du groupe. D’ailleurs, ces nouveaux logements sont prévus dans la livraison de cette fin d’année. Aussi, la construction de plusieurs mini-quartiers est programmée pour 2018 dans les différentes villes du Maroc.


Fayçal Idrissi Quaitouni
Le directeur général de RDS

Les Inspirations ÉCO : Vous comptez lever prochainement 350 MDH. Comment s’articule ce nouvel emprunt obligataire ?  
Fayçal Idrissi Quaitouni : Comme vous le savez, RDS avait levé près de 750 MDH en 2012. Cet emprunt obligataire arrive à échéance fin juin 2017. Afin de consolider notre croissance et maintenir la clientèle de RDS, nous sommes obligés de lever d’autres fonds qui vont être destinés au développement de nos projets. Donc après l’emprunt obligataire de 2012, nous comptons lever cette fois-ci 350 MDH. Les actionnaires devront statuer lors de la prochaine assemblée générale ordinaire prévue ce 19 juin. Mais nous sommes ouverts à d’autres opérations financières dans le futur, s’il le faut.

Vous n’avez pas encore dévoilé votre dividende. Est-ce qu’il sera au même niveau que celui de l’année dernière ?
C’est une décision qui sera entériné au niveau de l’assemblée générale du 19 juin. Il y a une proposition qui a été faite lors du conseil d’administration, qui a opté exceptionnellement pour un dividende réduit de 50% par rapport à celui de l’exercice précédent (6,90 DH). Parce que nous essayons de nous positionner aujourd’hui sur deux terrains de Casablanca, qui malheureusement n’étaient pas budgétisés l’année dernière et ce sont deux occasions pour nous, dans le cadre de notre développement, de se positionner sur nos deux marques (Espaces Saada et Palm Immobilier) et ceci dans la mesure où le deuxième terrain est destiné beaucoup plus au moyen standing.

Vos réalisations du premier trimestre ont elle été satisfaisantes ?
Dans la promotion immobilière, il est très difficile de communiquer trimestriellement. Ceci dit, nous sommes en ligne avec les objectifs qui ont été définis. Cependant, nous avons programmé une rencontre dans les semaines qui suivent pour éclairer le marché sur notre niveau d’activité, le nombre de logements produits ainsi que nos appartements livrés au cours du premier trimestre mais sinon la publication des résultats reste semestrielle, parce que le chiffre d’affaires n’est pas linéaire.   


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