Éco-Business

PLF 2022. Comment la protection de l’emploi sera assurée

La note de cadrage trace une feuille de route pour la relance économique, avec 70 MMDH de crédits qui ont été garantis jusqu’à présent par l’État en vue d’assurer la continuité des secteurs les plus employeurs du pays.

La sauvegarde d’un seuil important d’emplois menacés et la consolidation des mesures destinées à améliorer la situation financière des entreprises, telles sont les deux autres urgences pour la prochaine année. Pour le chef du gouvernement, le pays a fait d’importants pas dans sa lutte contre la pandémie, qui a débuté par l’étape de la résistance l’impact économique et social de la pandémie avec pour effet la sauvegarde du pouvoir d’achat», selon le document d’orientation du PLF 2022. L’enjeu principal demeure la protection de l’emploi qui est la seconde phase de la résistance au Covid19, «et qui est une étape tracer dans les nouvelles priorités», indique la note de cadrage.

Les prévisions pour le prochain exercice budgétaire tablent sur un début de reprise à partir de janvier 2022, alors que la 2éme moitié de l’année prochaine sera marquée par la consolidation des indicateurs encourageants qui ont été jusque là obtenus au niveau de plusieurs branches névralgiques de l’économie nationale. «Il y a plusieurs indicateurs qui attestent l’adhésion du Maroc à une nouvelle étape de développement qui se base sur une compréhension profonde de la crise actuelle, qui ne peut en aucun cas être considérée comme étant passagère», insiste l’argumentaire du chef de l’exécutif à propos des mesures envisagées en vue de garantir la stabilité des secteurs les plus employeurs du pays durant la prochaine année budgétaire.

C’est une allusion directe au nouveau modèle de développement comme étant le cadre du décollage économique auquel s’attend le chef de l’exécutif, et surtout «l’adoption du pacte national pour le développement qui est un engagement moral et politique fort». Un important dispositif pour l’entreprenariat des jeunes diplômés est aussi intégré dans la batterie de mesures projetées destinées à lutter contre le chômage des jeunes. En plus de la forte implication du Fonds Mohammed VI dans le financement des projets qui sont conclus dans le cadre de PPP, la note de cadrage annonce la mise en place d’une fiscalité «simplifiée et incitative et la poursuite du programme Intelaka avec une nouvelle dynamique», précise la note de cadrage.

À côté de cet engagement, le gouvernement devra aussi donner le coup d’envoi à «une nouvelle génération des établissements de la formation professionnelles ainsi que la poursuite de la mise en œuvre de la loi cadre sur la réforme éducative dans son volet lié à l’adéquation de l’offre de formation aux exigences du marché de l’emploi». Et pour capitaliser sur les acquis du programme exécutif de l’emploi, le gouvernement devra poursuivre les principaux chantiers en cours qui forment des leviers incontournables pour faciliter l’intégration des jeunes diplômés dans le marché du travail. Au niveau régional, ce sont actuellement 9 régions qui ont entamé l’élaboration de leurs plans régionaux d’emploi qui reposent sur l’amélioration de l’employabilité et le renforcement de l’auto-emploi et le suivi du marché régional. Une étude a été lancée pour l’instauration d’observatoires régionaux de l’emploi qui sera accompagnée d’une structure de veille.


Un appel à une forte mobilisation

La gestion des affaires courantes durant cette période préélectorale reste l’une des questions névralgiques pour le gouvernement, qui est tenu constitutionnellement de respecter les délais prévus par la Constitution et la loi organique des finances pour le dépôt du projet de la loi des finances avant le 20 octobre. Il s’agit d’assurer la mobilisation de l’ensemble des composantes de l’exécutif durant cette période, de même que les départements ministériels devront présenter plusieurs rapports d’accompagnement au projet du budget étalant les bilans du mandat pour chaque département, sans oublier que la cour des comptes sera étroitement impliquée dans l’évaluation de l’efficience des dépenses publiques engagées pour la période 2017-2021.



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