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Pas de hausse des prix jusqu’en 2020

Face aux rumeurs quant à une éventuelle hausse des prix du gaz butane affectant les ménages, Lahcen Daoudi a choisi la page officielle du PJD pour éclairer l’opinion publique.

Face aux rumeurs quant à une éventuelle hausse des prix du gaz butane affectant les ménages, Lahcen Daoudi a choisi la page officielle du PJD pour éclairer l’opinion publique. Le ministre chargé des Affaires générales et de la gouvernance a annoncé que tout ce qui a été dit et repris concernant la hausse des prix des bonbonnes de gaz était inexact. «Actuellement, il n’y a aucune hausse et il n’y en aura pas jusqu’en 2020. Le gouvernement ne badine pas avec le citoyen et, si une décision était prise, nous aurions l’audace de le dire aux citoyens», a-t-il précisé, avant d’ajouter que ceux qui «vendent le mensonge devront être décrédibilisés». L’optique adoptée par le gouvernement consiste à prendre en considération les intérêts «des catégories pauvres et vulnérables». Daoudi a également tenu à distinguer la question de la réforme de la compensation de celle du soutien direct aux couches sociales. «Ceux qui sont actuellement bénéficiaires du soutien de la Caisse de compensation ne veulent pas que la subvention soit supprimée, car certains parmi eux consomment 100 bonbonnes de gaz par jour pour l’extraction de l’eau, ce qui signifie que cette subvention ne bénéficie pas aux couches vulnérables et pauvres».

L’optique gouvernementale s’inscrit aussi dans un registre plus large, celui de la lutte contre la pauvreté. L’identification qui a été actualisée montre que «le nombre de personnes en extrême pauvreté atteint 480.000, et 4 millions souffrent de la pauvreté». La protection du pouvoir d’achat, qui est toujours prise en otage par les divergences de points de vue entre la majorité et l’opposition, reste donc une ligne rouge pour le département des Affaires générales et de la gouvernance qui a tenu à dissiper la confusion que pourrait créer ce genre d’information sans source dans l’esprit des citoyens. Toujours est-il que le régime de la compensation est devenu un réel danger pour le modèle solidariste marocain, et des difficultés pratiques pour le ciblage se dressent toujours. Le flou qui entoure les critères d’identification de la classe moyenne ainsi que la confusion, au sein même du Budget de l’État, entre soutien au monde rural et aux couches vulnérables ont fini par rendre malaisé le ciblage qui doit précéder la réforme globale de la Caisse de compensation.


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