Éco-Business

Maroc-France. Coup de pouce aux relations économiques

Le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, effectue ce vendredi 31 janvier une visite de travail au Maroc. Au menu, plusieurs entretiens avec de hauts responsables pour parler notamment du «Pacte productif», projet phare de la France qui devrait profiter au royaume.

Attendu en novembre dernier, c’est finalement ce vendredi 31 janvier que le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, effectue sa visite de travail au Maroc.

À cette occasion, le ministre français rencontrera plusieurs hauts responsables marocains, notamment ses homologues Mohamed Benchaâboun et Moulay Hafid Elalamy, respectivement ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration et ministre de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique.

La visite, qui intervient quelques semaines après la tenue à Paris de la 14e Réunion de haut niveau France-Maroc -au cours de laquelle un forum économique a été organisé entre le Medef et la CGEM- devra permettre aux deux pays de renforcer leur partenariat industrie, notamment à travers le projet français phare du moment, baptisé Pacte productif, annoncé par le président de la République française, Emmanuel Macron, en avril 2019.

Le Maroc veut sa part du Pacte productif français
Constitué de 5 volets qui attendent des mesures concrètes et ambitieuses, à savoir la transition énergétique, le numérique, l’industrie, l’agriculture et l’agroalimentaire et l’innovation, le pacte vise à élaborer un nouveau modèle français respectueux de l’environnement pour atteindre le plein emploi, tout en harmonisant les initiatives déjà lancées.

Pour ce faire, la France a besoin de consolider ses positions dans les marchés où elle est déjà présente et gagner de nouveaux débouchés pour être encore plus compétitive. Et le Maroc, qui capte 34,3% du stock total d’IDE en provenance du pays européen, a dès le début été associé à ce projet.

D’ailleurs, les gouvernements marocain et français travaillent en étroite collaboration à ce propos. «Il y a des possibilités de création d’emplois beaucoup plus grandes entre les deux pays», a laissé entendre, il y a environ un mois, Moulay Hafid Elalamy, pour qui la visite au Maroc de Bruno Le Maire est une occasion de «travailler sur une stratégie plus importante». On le voit bien, la page de la polémique créée par le ministre français, qui avait appelé, fin décembre dernier, à une relocalisation de l’activité industrielle française, n’hésitant pas à fustiger les deux puissants groupes PSA et Renault installés au Maroc, est aujourd’hui tournée pour Rabat et Paris.

«La France a besoin de développer son industrie, ce que nous comprenons aisément. Cela est légitime, mais la déclaration n’a pas été faite au détriment du Maroc», avait démenti Moulay Hafid Elalamy à l’issue d’entretiens fructueux avec Le Maire, à Paris, lors de la toute dernière Réunion de haut niveau Maroc-France.

Les industriels français ne diront pas le contraire. Ils ont signé au Maroc de jolis contrats d’armements totalisant pas moins de 400 millions d’euros en ce début d’année. 


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