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Les syndicats inquiets mais confiants

11 points forment le cahier revendicatif soumis à la commission technique lors de son ultime réunion du 18 avril. La CDT est chargée de finaliser le projet de la convention sociale qui sera signée avec le gouvernement.

Les partenaires sociaux arriveront-ils à trouver un accord final à l’issue de la 3e réunion de la commission technique prévue initialement aujourd’hui ? À l’heure où nous mettions sous presse, l’accord final n’a pas été annoncé, en raison de «l’intransigeance du gouvernement sur la question de la hausse des salaires», indique Lahouir El Alami, membre de la CDT qui siège au sein de la commission, qui ajoute que «le gouvernement doit tenir compte du pouvoir d’achat des Marocains et procéder à la hausse des salaires et des pensions de retraites».

La Confédération démocratique du travail a été mandatée pour formuler le projet de l’accord social qui sera conclu avec le gouvernement». Lors de la réunion du lundi dernier, le cahier revendicatif, qui englobe 11 points, a été entièrement examiné. Les syndicats ont insisté durant la 2e réunion de la commission technique sur la hausse du SMIG, y compris dans le secteur agricole et forestier, de 10% ainsi que la mise en place d’une exonération totale de l’IR pour les salaires qui ne dépassent pas 6.000 DH. Concernant l’offre gouvernementale relative à la hausse des allocations familiales, les syndicats tiennent à ce que «la pension mensuelle passe à 400 DH, ainsi qu’à la suppression du seuil de l’âge fixé à 21 ans pour les enfants scolarisés». Les partenaires sociaux doivent surtout trancher au sujet de la question de la hausse des salaires et des pensions de retraite.

Le gouvernement reste jusqu’à présent inflexible pour tout ce qui concerne la hausse de la masse salariale des fonctionnaires. Les syndicats proposent une hausse de l’ordre de 600 DH simultanément à une révision du barème d’imposition des tranches des salaires qui ne devra pas dépasser 35%. Les pourparlers ont abordé aussi les mesures qui seront activées en raison de l’effet rétroactif des parties des accords du 30 avril 2011 qui n’ont pas été encore mises en œuvre, essentiellement «l’unification du SMIG industriel, des services et agricole et la mise en place d’un mode unique de promotion avec un seuil de 36%, que ce soit pour les administrations ou les collectivités territoriales». 


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