Éco-Business

Les prix stagnent au premier trimestre

Au premier trimestre de l’année, l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) s’est quasiment stabilisé. Le nombre de transactions a connu une baisse de 2,3%.

Après une hausse de 5% en 2017 occasionnant une baisse des transactions de plus de 7%, les prix des actifs immobiliers ((IPAI) se sont quasiment stabilisés durant le premier trimestre 2018, selon des données de Bank Al-Maghrib et de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). En glissement trimestriel, l’IPAI a quasiment stagné. Il a été enregistré des hausses de 0,2% pour les biens résidentiels sous l’effet d’un accroissement du prix des appartements et des maisons et de 0,1% pour ceux à usage professionnel ainsi qu’une baisse de 1,1% des prix du foncier, selon les chiffres élaborés conjointement par la BAM, l’ANCFCC, et la méthode des ventes répétées qui permet de remédier au problème de l’hétérogénéité des biens immobiliers, indique-t-on. Concernant le volume des transactions, selon les mêmes sources, celui-ci a marqué une diminution de 2,3% attribuable au recul des ventes de 3,3% pour les biens résidentiels et de 4,9% pour les terrains. En revanche, précise-t-on, les transactions portant sur les actifs à usage professionnel se sont accrues de 13,8%. Autres détails, en glissement annuel, les prix ont reculé de 0,4%, reflétant des baisses de 0,7% pour le résidentiel, de 0,3% pour le foncier et de 0,5% pour les biens professionnels. Pour ce qui est des transactions, leur nombre a progressé de 1,5% avec des accroissements de 16,1% pour les terrains et de 6,2% pour les biens à usage professionnel. Par ailleurs, selon la BAM et l’ANCFCC, au premier trimestre de l’année en cours, les prix des actifs immobiliers ont enregistré des évolutions différenciées dans les principales villes. Les baisses ont varié de 0,9% à Meknès à 6,6% à Marrakech, de 0,4% à Fès à 2% à Agadir. Quant aux transactions, des progressions des ventes ont oscillé de 5,4% à Kénitra à 60% à Tanger avec des replis allant de 2% à Meknès à 39,9% à Marrakech.

L’IPAI varie d’une ville à l’autre
Concernant la ville de Casablanca, après un léger recul de 0,1%, les prix ont augmenté de 1,2% au premier trimestre 2018, recouvrant une stagnation des prix des appartements et des accroissements pour le foncier et les actifs professionnels, a-t-on indiqué. En parallèle, les ventes ont enregistré un recul de 13,1% après celui de 4,1% un trimestre auparavant. Ce repli a concerné les appartements ; les transactions portant sur le foncier et les biens professionnels ayant en revanche progressé de 6,9% et de 19,1%. Pendant ce temps à Rabat, après une baisse de 3% au quatrième trimestre 2017, l’IPAI a augmenté de 1,4% en liaison avec la hausse des prix des appartements et de ceux des terrains. Au niveau de Tanger, une tendance haussière a été également constatée. Les prix ont crû de 1,6% tirés essentiellement par des hausses de 3,1% pour les appartements et de 2% pour le foncier. À l’inverse, les prix des biens professionnels se sont repliés de 4,3%. En ce qui concerne le nombre des transactions, celui-ci a marqué une hausse de 60% en liaison avec une progression de 61% pour les appartements, de 64,6% pour les terrains et de 56,5% pour les biens professionnels. 


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