Le taux d’endettement sur un trend baissier
Le chef de gouvernement a rappelé, lors d’une séance plénière consacrée aux réponses aux questions de la politique publique à la Chambre des conseillers, que l’encours de la dette extérieure du Trésor s’est établi à 140,81 MMDH en 2015, soit 14,3% du PIB. La dette extérieure des établissements et entreprises publics a, elle, atteint près de 160 MMDH, soit 16,3% du PIB.
Benkirane estime que le recours à l’endettement est justifié par les dépenses croissantes en matière de financement des programmes de développement économique et social. Il «ne constitue pas un problème en lui-même, à condition de veiller à acheminer exclusivement les financements mobilisés vers des investissements productifs».
Du côté de la dette extérieure, elle fait suite à un accord explicite et annuel auprès du Parlement dans le cadre de la loi des Finances. Cette dernière détermine les besoins annuels en financements et autorise le gouvernement à lancer des emprunts dans la limite du montant énoncé par le budget général, a-t-il ajouté. Le chef de gouvernement répondait ainsi à une question sur «la gestion de la politique publique dans le domaine de la dette extérieure et son impact sur l’investissement public».
Abdelilah Benkirane soutient que le gouvernement tente de réduire le déficit commercial à 3,5% du PIB d’ici fin 2016, contre 7,2% en 2012. Il a fait savoir que les différents prêts mobilisés sont alloués à l’appui des programmes de réforme visant à améliorer l’économie nationale et le financement des projets de développement des différents départements ministériels et établissements publics.