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Hygiène des abattoirs municipaux. Akhannouch responsabilise les élus

Les élus et les autorités locales ont la responsabilité de la situation dans laquelle se trouvent les abattoirs municipaux. C’est en somme ce qui ressort de l’intervention du ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, devant la Commission de contrôle financier auprès de la Chambre des représentants.

Le sujet des 882 abattoirs municipaux qui ne remplissent pas les conditions d’hygiène, comme rapporté par la Cour des comptes, a été abordé lors de cet échange, permettant à Akhannouch de souligner que ce sont les autorités locales qui ont la charge de superviser le respect des normes d’hygiène au sein de ces infrastructures.

Le ministre a mis en avant le rôle de l’Office national de sécurité sanitaire (ONSSA), expliquant que des produits de contrebande ont contribué à faire entrer des « virus » ayant infecté des cultures à Tanger, qui ont été confinées afin d’éviter une éventuelle contamination.

Akhannouch a déclaré que son ministère continue sa lutte contre les « fraudeurs » en affectant trois de ses directions à l’ONSSA et ajoutant que près de 1.817 employés, entre ingénieurs et vétérinaires, travaillent dans 10 laboratoires afin d’examiner les échantillons, sans compter les laboratoires privés.

De son côté, le directeur général de l’ONSSA, Abdellah Janati, a déclaré que le Maroc a besoin de 60 MDH afin de lutter contre la tuberculose bovine, spécialement celle transmissible aux humains. Les cas d’infection par cette maladie est de 18% chez les bovins et 33% au niveau des fermes, a indiqué Janati, soulignant que le Maroc se dirige vers une diminution des taux d’infection.

Le directeur général de l’ONSSA a également évoqué la campagne contre la fièvre aphteuse, qui a atteint 36 fermes dans 18 communes rurales. 2.299 têtes de bovins infectés ont été abattus en 2019 et 11 millions DH de dédommagements ont été consacrés aux agriculteurs. 5 millions de têtes ont été vaccinées et 550 vétérinaires ont été mobilisés.

Concernant la volaille, Janati ajoute que 131 permis des unités d’élevage ne respectant pas les normes, ont été retirés en 2018. L’ONSSA a également demandé aux autorité de ne plus délivrer de permis supplémentaires. 2.611 unités sur près de 10.000 ont été contrôlées la même année.


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