Éco-Business

Flower Lab : le business florissant des fleurs

Créée en 2017, le Flower Lab est plus qu’une simple boutique de fleurs. Il s’agit d’un atelier floral qui a bravé bien des difficultés. Découverte..

Le Flower Lab est né d’un rêve : celui de Alia Berrada, 28 ans, qui, Bac+5 en poche, cherche une idée de business en adéquation avec sa personnalité. Après plusieurs expériences, elle décide d’intégrer l’école des fleuristes de Paris. Deux ans et quelques stages plus tard, Alia Berrada concrétise son rêve et met sur pied le Flower Lab. Tout début étant difficile, la jeune entrepreneure commence petit à petit dans le garage de ses parents, histoire de se faire connaître et surtout de trouver les moyens de financer son projet. Déterminée, elle brave les difficultés qui lui permettent, dit-elle, de se démarquer de la concurrence, d’innover en proposant de nouveaux vases, de nouvelles créations et de nouvelles fleurs tout simplement.

Originalité et innovation
La détermination de la jeune femme finit par payer puisqu’elle met sur pied sa startup en 2017. Le Flower Lab prend forme et une boutique est ouverte au quartier Mâarif, à Casablanca. Celle-ci propose ses services aux particuliers et aux entreprises. «Nous cherchons avant tout l’originalité : des fleurs que d’autres n’ont pas et des compositions différentes, innovantes», nous confie Alia Berrada. Aujourd’hui, quatre ans après sa création, la startup emploie cinq salariés et compte une boutique ainsi que des points de vente à Casablanca et Rabat. Se disant «satisfaite» du chemin parcouru, Alia Berrada souligne tout de même qu’il reste beaucoup à faire, notamment au niveau de l’organisation et de la structure. «Nous espérons nous agrandir et être présents dans d’autres villes du Maroc», laisse-t-elle entendre.

Rescapé de la crise
Par ailleurs, avec la crise de la Covid-19, le Flower Lab a traversé des moments difficiles, comme beaucoup d’entreprises dans ce contexte sanitaire inédit. En effet, Alia Berrada indique : « la crise de la Covid-19 a été une période compliquée pour tous, surtout que je suis restée bloquée cinq mois à l’étranger». Mais heureusement, la jeune entrepreneure a pu gérer cette crise grâce à son équipe restée sur place. «Nous avons perdu la majorité de nos clients professionnels, mais nous avons pu gagner des clients particuliers en étant les premiers à proposer la fleur séchée, qui dure dans le temps», nous dit-elle.

Un écosystème encore fragile
Concernant l’écosystème des startups au Maroc, la fondatrice du Flower Lab déplore un manque de communication, même s’il existe des programmes d’encadrement et de financement. Cela, estime-t-elle, n’encourage pas les jeunes à entreprendre. Alia Berrada poursuit : «Il y a un semblant d’écosystème qui pourrait être beaucoup mieux exploité, le défi étant, aujourd’hui, de communiquer davantage sur tous les outils mis à la disposition des jeunes». Enfin, la jeune femme préconise la mise en place d’une «coalition» entre les startups et les TPE, afin de défendre leurs intérêts et exprimer leurs besoins. 

Mariama Ndoye / Les Inspirations Éco


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