Éco-BusinessTable ronde

E-gov au Maroc: il reste beaucoup à faire (VIDEO)

«L’inclusion numérique au Maroc : Comment réussir le pari ?». C’est le thème de la dernière table ronde organisée par Les Inspirations ÉCO. Pour débattre de cette thématique, plusieurs experts ont été conviés. Il s’agit de Hind Lfal, Secrétaire générale du groupe Orange Maroc, et Ghita Hannane, Country officer de la Société financière internationale (IFC), filiale de la Banque mondiale. Étaient également présents Ahmed Lkhaouja, expert de l’Union internationale des télécoms (UIT), Hassan Belkhayat, président de la Commission écosystème au sein de la CGEM, et Hamid Ben Elafdil, chef d’entreprise et président de la fondation Jadara. Le débat a porté sur plusieurs aspects inhérents à la situation actuelle de l’inclusion numérique dans le Royaume.

«Nous accusons un retard par rapport au développement de ce secteur mais, en même temps, cela dévoile le potentiel qu’on est condamné à réussir puisque c’est un secteur qui, de toutes les façons, va se développer. Il faut donc être présent à ce niveau- là», déclare Hassan Belkhayat.

Le responsable de la Commission écosystème au sein de la CGEM, attribue ce retard notamment au Code des marchés publics qui, selon lui, «n’est pas du tout favorable ou friendly pour les start-ups». Il estime que l’État est plutôt dans une logique d’internalisation qui fait que l’on trouve des «digital factories» dans tous les ministères. Une réalité qui va à l’encontre de la logique de développement d’un écosystème.

Afin de parer à cette déficience, Belkhayat préconise «un peu plus de courage politique et d’accepter de se tromper afin de développer des marchés ou des façons d’interagir avec des start-ups ou des entrepreneurs digitaux qui vont être utiles pour le citoyen, l’entreprise et le pays». Il considère inadmissible le fait que des entrepreneurs marocains dans le domaine de la santé puissent avoir accès à des marchés avec des gouvernements étrangers en Afrique, aux Émirats Arabes Unis, en Arabie Saoudite…, et pas chez eux, au Maroc !  Aussi appelle-t-il à réfléchir aux start-ups comme un véritable secteur de l’économie nationale, tout comme les secteurs industriel, agricole ou autres. Et d’ajouter que le Royaume possède «une véritable proposition en termes d’expertise et de benchmark, et le fait d’avoir un contrat avec le gouvernement marocain permettra aux start-ups de décrocher des contrats à l’international». Extrait.


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