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Dialogue social : Le statu quo à la veille du 1er mai

La réunion de la dernière chance du dialogue social avant le 1er mai a été tenue hier à Rabat. À l’heure où nous mettions sous presse, chaque partie campait sur ses positions. Seule nouveauté : le gouvernement propose que l’État supporte la totalité du coût d’augmentation du taux des cotisations des retraites.

Le dialogue social s’est poursuivi, hier, dans le cadre de la commission technique tripartite. À l’heure où nous mettions sous presse, la réunion était toujours en cours et aucune avancée n’était enregistrée. Chaque partie campait sur ses positions. «Le fossé est très grand entre les syndicats et le gouvernement. Il est difficile de négocier face au niet du gouvernement sur plusieurs points», selon une source syndicale. La seule nouveauté a trait à une proposition que le gouvernement aurait faite aux syndicats en ce qui concerne les cotisations : la prise en charge par l’État de l’augmentation des cotisations des retraites que devait supporter le fonctionnaire à hauteur de 50%.

Une mesure jugée insuffisante selon les centrales syndicales qui revendiquent une réforme globale des retraites. Sur le dossier de l’augmentation des salaires, le gouvernement brandit toujours la carte rouge et fait prévaloir la nécessité de sauvegarder les équilibres macro-économiques alors que les syndicats tiennent à une hausse salariale de 600 DH. L’Exécutif estime, pour sa part, que l’augmentation des revenus ne passe pas systématiquement par l’augmentation des salaires. Dans ce cadre, rappelons-le, le gouvernement a proposé l’augmentation de la pension minimale des retraites de 1.000 DH à 1.500 DH. Une autre proposition a trait à l’augmentation des allocations familiales de 100 DH pour les faire passer à 300 DH pour les trois premiers enfants et 136 DH à partir du quatrième enfant.

Les syndicats réclament de porter ces allocations à au moins 400 DH ou à généraliser les 300 DH à tous les enfants. Le gouvernement tend également à augmenter la prime de naissance de 150 DH à 500 DH. Les syndicalistes estiment que cette mesure n’est pas prioritaire et ne concernera qu’un nombre limité des fonctionnaires. Par ailleurs, l’augmentation espérée du SMIG dans le secteur privé ne semble pas à l’ordre du jour du patronat et du gouvernement. Les syndicats appellent l’Exécutif à prendre une décision politique en la matière.


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