Éco-BusinessTable ronde

Cour des comptes: faut-il s’inquiéter pour le numérique au Maroc ? (VIDEO)

«L’inclusion numérique au Maroc : Comment réussir le pari ?». C’est le thème de la dernière table ronde organisée par Les Inspirations ÉCO. Pour débattre de cette thématique, plusieurs experts ont été conviés. Il s’agit de Hind Lfal, Secrétaire générale du groupe Orange Maroc, et Ghita Hannane, Country officer de la Société financière internationale (IFC), filiale de la Banque mondiale. Étaient également présents Ahmed Lkhaouja, expert de l’Union internationale des télécoms (UIT), Hassan Belkhayat, président de la Commission écosystème au sein de la CGEM, et Hamid Ben Elafdil, chef d’entreprise et président de la fondation Jadara. Le débat a porté sur plusieurs aspects inhérents à la situation actuelle de l’inclusion numérique dans le Royaume.

Les dernières observations de la Cour des comptes, relatives au développement digital au Maroc, soulignent que les stratégies nationales pour stimuler le développement numérique «n’ont pas atteint les résultats escomptés», soulignant notamment que le plan Maroc numérique 2020 n’a pas été déployé. La Cour explique ce déficit par la «non-implication suffisante des acteurs publics et privés concernés», ainsi que par les retards financiers dus à l’insuffisance des ressources des fonds spéciaux du Trésor, dont le Fonds du service universel des télécommunications. Dans son rapport, la Cour des comptes rappelle que la fracture numérique constitue un défi majeur pour le développement nécessaire de connectivité et plaide pour l’adoption d’une stratégie nationale afin de libérer le potentiel du numérique.

«Cette fracture numérique est de nature à entrainer un impact négatif sur le développement du Maroc», estime la secrétaire générale d’Orange.

D’où le risque d’une marginalisation sociale et économique des personnes qui n’ont pas accès aux technologies numériques. Or, le potentiel du pays est intéressant en la matière. Le Nouveau modèle de développement a effectivement fixé un objectif de 100% de taux de pénétration de la population d’ici 2030. «Il s’agit là d’un enjeu important qui ne peut être atteint qu’avec un écosystème public et privé fort, qui regarde dans la même direction, avec une stratégie du digital qui ne devrait pas tarder à être annoncée», constate la secrétaire générale d’Orange Maroc qui estime que chacun doit jouer son rôle en termes d’infrastructures, d’équipements…Le Maroc gagnerait à accélérer la cadence pour gagner davantage en croissance. Extrait.

 


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