Éco-Business

Conjoncture: l’effet Coronavirus chiffré par Bank Al-Maghrib

La Banque centrale a tenu son Conseil, ce mardi, le premier de cette année 2020. Sur la base de la conjoncture et de la situation économique et financière, mais surtout sur fond de la pandémie mondiale par le Coronavirus, Bank Al-Maghrib s’attend à ce que l’effet conjugué des conditions climatiques défavorables et du Covid-19, mène à une stagnation de la croissance à 2,3%.

« La valeur ajoutée agricole régresserait de 2,7%, avec une récolte céréalière estimée sur la base des données relatives aux conditions climatiques et à l’état de la végétation disponibles au 10 mars, à 40 millions de quintaux, et le rythme des activités non agricoles ralentirait à 2,9% », indique l’institution dans un communiqué.

En 2021, la croissance « enregistrerait un rebond à 3,8%, avec une augmentation de la valeur ajoutée agricole de 8,1%, sous l’hypothèse d’une récolte céréalière moyenne de 75 millions de quintaux, et une amélioration de la croissance non agricole à 3,3% », est-il attendu.

Néanmoins, nuance Bank Al-Maghrib, « ces prévisions restent entourées de fortes incertitudes et sont sujettes à une révision à la baisse si la propagation de la pandémie Covid-19 au niveau mondial n’est pas contenue à court terme ».

Notons qu’au niveau national, les dernières données disponibles des comptes nationaux relatives au troisième trimestre de 2019 indiquent une décélération de la croissance en glissement annuel de 3% à 2,1%, impactée en particulier par une contre-performance des activités agricoles.

Sur l’ensemble de l’année 2019, elle aurait ralenti à 2,3%, résultat de la diminution prévue de 5,3% de la valeur ajoutée agricole parallèlement à une accélération du rythme des activités non agricoles à 3,3%.

 


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