Comment valoriser les déchets organiques
Plus de 50 doctorants, ingénieurs des municipalités et entreprises privées de différents pays, dont le Maroc et l’Allemagne, prennent part à un congrès, organisé à Kénitra, autour de la valorisation des déchets organiques.
L’Université Ibn Tofaïl de Kénitra abrite, du 26 au 28 novembre, un congrès scientifique maroco-allemand sur la gestion et la valorisation des déchets organiques. L’événement, organisé dans le cadre du programme de coopération en matière de recherche scientifique entre l’Université Ibn Tofaïl et l’Université des sciences appliquées de Berlin, vise à encourager le dialogue et l’échange d’expertises dans le domaine de la gestion des déchets organiques solides et liquides.
Selon le ministère de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, «L’événement s’inscrit dans le droit fil des orientations royales dans le domaine du développement des énergies renouvelables. Il s’insère parfaitement dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale du développement durable de 2030, particulièrement son volet lié à la gestion intégrée des déchets, dans la perspective de favoriser l’émergence d’une économie circulaire».
Ceci étant, le congrès est une sorte d’école de formation dans le domaine de la valorisation des déchets organiques destinée aux doctorants, aux ingénieurs des municipalités et aux entreprises privées de différents pays, dont le Maroc et l’Allemagne. Ces participants, qui sont au nombre de 50, suivent cette formation technique et scientifique où ils sont encadrés par plus de 15 experts, enseignants et spécialistes de la gestion et de la valorisation des déchets solides d’Allemagne et du Maroc. Parmi les thèmes des ateliers programmés dans le workshop figurent des exposés scientifiques centrés sur les systèmes de gestion des déchets, l’utilisation du biogaz comme source pour les énergies renouvelables et l’utilisation de l’énergie solaire dans la technologie de production du biogaz.