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Change. Le FMI soutient la stratégie du Maroc

 

La mission des services du Fonds monétaire international (FMI) ayant mené au Maroc des entretiens relatifs aux consultations de 2019 au titre de l’article IV et à la première revue de l’accord au titre de la Ligne de précaution et de liquidité (LPL), approuvé en décembre 2018, a soutenu pleinement, mardi à Rabat, l’intention du Maroc d’assouplir progressivement son régime de change.

Le chef de la délégation, Nicolas Blancher, a affirmé que cette réforme devrait rendre l’économie marocaine « mieux à même d’absorber des chocs extérieurs et préserver sa compétitivité », ajoutant que « la situation actuelle continue d’offrir une fenêtre d’opportunité pour avancer dans cette transition de manière progressive et ordonnée ».

« Le Maroc effectue sa réforme du régime de change tout en étant dans une position de force. La transition ne se fait pas dans la pression et cela permettra de mieux résister aux chocs exogènes », a-t-il expliqué.

En effet, les réserves de change sont restées à un niveau confortable, équivalent à environ cinq mois d’importations, a relevé Nicolas Blancher, ajoutant que la croissance devrait se stabiliser en 2019, supportée par une reprise de l’activité non-agricole, puis atteindre 4,5% à moyen terme grâce à la poursuite des réformes structurelles.

Cependant, la croissance reste sujette à des risques liés à la conjoncture dans les pays avancés et émergents, aux prix mondiaux des produits énergétiques et à la volatilité sur les marchés financiers mondiaux, a-t-il constaté.

D’après Blancher, l’économie marocaine continue de profiter de la poursuite des politiques macroéconomiques « prudentes » et des réformes « structurelles », faisant remarquer que ces dernières années, l’amélioration de la gestion budgétaire et la diversification de l’économie ont rendu cette dernière « plus résiliente ».

Saluant les réformes structurelles importantes engagées par le Royaume, le responsable a, toutefois, souligné la nécessité d’en accélérer la mise en œuvre pour accroître les gains de productivité, créer davantage d’emplois et rehausser le potentiel de croissance, en ligne avec les objectifs de moyen terme du gouvernement.

Sur le plan budgétaire, la mission a relevé que l’évolution à fin décembre a été conforme à l’objectif révisé du Maroc d’un déficit budgétaire de 3,7% du PIB en 2018, rappelant que pour 2019, les autorités ont pour objectif de maintenir le déficit budgétaire à ce niveau, hors recettes de privatisation.


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