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Chambres régionales : Après le juridique, l’opérationnel

Après une rencontre avec les représentants des chambres régionales de commerce, d’industrie et de services, le ministre de l’Industrie lance la deuxième phase de la réforme.

Dynamiser les synergies entre les opérateurs locaux, tel est le nouveau rôle accordé aux chambres régionales de commerce, d’industrie et de services (CCIS). Présidant une rencontre avec les présidents des CCIS portant sur les plans de développement de ces chambres régionales, le ministre de tutelle Moulay Hafid Elalamy a indiqué que ces mesures reposent sur la mise en œuvre d’un plan de transformation équilibré comprenant des chantiers tant institutionnels qu’opérationnels, «Les mesures afférant au volet institutionnel, qui visent la mise en place d’un environnement juridique et réglementaire favorable, ont été réalisées», a-t-il indiqué.

Il s’agit entre autres de la régionalisation des CCIS, l’amendement du statut du personnel des CCIS avec l’objectif d’améliorer les conditions de nomination aux postes de responsabilité et l’adoption de nouveaux organigrammes adaptés aux spécificités de chaque chambre régionale. Une mesure qui est passée par la mise en place par le gouvernement de dispositions juridiques et réglementaires visant l’amélioration de la représentativité et le renforcement de la transparence des décisions de l’Assemblée générale (code électoral, statut des CCIS, décret régionalisation…). Quant aux chantiers opérationnels, ils font l’objet de feuilles de route spécifiques, partagées et approuvées par les assemblées générales respectives, a ajouté le ministre, soulignant que ces feuilles de route concernent la mise en œuvre de projets économiques structurants, générateurs de ressources et concourant au développement des régions telles que les zones d’activité économiques, les écoles et les parcs d’exposition. Elles concernent également le développement de services répondant aux besoins des citoyens et couvrant le cycle de vie de l’entreprise (networking, foires et salons, formation, conseil et arbitrage, démarches administratives) et l’instauration de règles de bonne gouvernance, a-t-il ajouté. «Nous aspirons à œuvrer de concert et dans un nouveau cadre pour réaliser un saut qualitatif», a assuré Elalamy, faisant savoir que des conventions seront signées prochainement pour aboutir à des résultats. Ces chantiers opérationnels seront portés par les Chambres sous la supervision de la fédération : instauration des règles de bonne gouvernance, mise en place d’un nouveau catalogue de services comprenant aussi bien les prestations d’intérêt général que les prestations d’intérêt concurrentiel répondant aux besoins des ressortissants et à la promotion et au développement régional par le renforcement de l’autonomie financière des chambres.

Le but ultime est de permettre à ces chambres de jouer pleinement leur rôle de bras opérationnel pour le déploiement local des stratégies sectorielles et des programmes d’appui puis d’en faire un catalyseur de la régionalisation et du développement économique. Il s’agit de rappeler en effet la signature en avril 2014 entre le gouvernement et la Fédération des chambres de commerce, d’industrie et de services de la convention-cadre visant l’amélioration du cadre juridique et réglementaire régissant les chambres et l’élaboration des plans de développement qui constituent la base de contrats-programmes à conclure avec ces institutions et la fédération. 


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