Éco-Business

Al Hoceinia Holding. Hamza Laghrari : ‘‘Nous voulons passer d’un pôle agricole à un pôle agro-industriel’’

Hamza Laghrari.
Directeur général d’Al Hoceinia Holding

Le groupe opère dans l’immobilier à travers plusieurs projets. Ne souffrez-vous pas de difficultés dans le foncier ?
La principale problématique dans le secteur de l’immobilier au Maroc englobe les trois «F» : le foncier, le financement et la fiscalité. Ceci dit, notre groupe qui a démarré dans l’immobilier dans les années 50, a pu se constituer une réserve foncière de plusieurs dizaines d’hectares dans des villes comme Casablanca, Tanger, Marrakech et Agadir. D’ailleurs, à Casablanca, nos hôtels seront bâtis sur des terrains en propre, situés dans les zones de Gautier, Casa Port et le Centre. Ceci nous permet de proposer des niveaux de prix intéressants et très compétitifs.

Al Hoceinia Holding œuvre aussi dans le domaine de l’agriculture. Quelles réalisations et ambitions pour cette activité ?
C’est, en effet, un métier historique pour notre groupe. Depuis plus de 50 ans, nous œuvrons dans plusieurs activités dans le domaine de l’agriculture. Ayant démarré dans la production des agrumes, nous nous sommes diversifiés dans les fruits rouges et les rosacées. Une bonne partie de la production est destinée à l’export, mais nous fournissons aussi le marché national. Concernant cette activité, la production est vendue en vrac aux grossistes et aux stations d’emballages qui ont leurs marques. En outre, la volonté du groupe est de sortir de sa position de commodité, c’est-à-dire d’aller au delà de la production, d’aller de l’avant et mettre en place des stations d’emballage propres au groupe et de créer une marque en propre aussi. L’objectif ultime est de passer d’un pôle agricole à un pôle agro-industriel.

Vous êtes présents aussi dans le secteur de l’éducation à travers Al Hoceinia Education. Quel est son business model ?
En 2019, nous avons entrepris le choix de nous diversifier dans un certain nombre de secteurs et l’éducation en fait partie. Pour nous, ce secteur est important pour le développement du pays, autant à travers son impact social, qu’économique. C’est un secteur résilient qui s’inscrit dans la durée. De plus, la crise a davantage renforcé notre croyance en la nécessité d’investir d’y investir. Nous avons démarré avec une première acquisition d’école d’une capacité de 1.600 élèves dans la région de Deroua (Casablanca). En fait, notre objectif est de nous développer dans la zone Casa-Sud. C’est la région qui connaît le taux de croissance démographique le plus important et où nous disposons d’une réserve foncière intéressante. Nos établissements sont des «budget schools» qui offrent un enseignement de qualité, notamment de robotique, de coding… Nous estimons que ce type de formation répond à des besoins importants sur le marché marocain. 

Sanae Raqui / Les Inspirations Éco


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