Éco-Business

Agadir. Le yoga, une niche touristique qui gagne du terrain

Si les stages de surf au nord de la destination d’Agadir permettent aux surfeurs de découvrir les 14 «spots» situés dans cette zone touristique, une nouvelle niche dope également l’activité touristique dans cette région.

Il s’agit du marché de niche du yoga. La tendance ne date pas d’hier mais ce segment répond à une autre motivation, celle de passer ses vacances dans un cadre de bien-être en face de l’océan Atlantique. C’est pourquoi, toute une sphère économique s’est développée autour de cette pratique à travers l’installation de salles de yoga, la mise en œuvre de stratégies et d’arguments de vente pour drainer cette clientèle touristique. Parmi les établissements situés au nord d’Agadir qui ont déjà développé cette pratique figure l’hôtel Paradis plage.

L’activité du yoga classée en 2e position
«La clientèle drainée par la pratique du yoga se place en seconde position après les loisirs et les autres activités ludiques dans notre hôtel», précise Ali Marzouky, assistant-directeur d’hébergement à l’hôtel Paradis plage situé en front de mer dans la région d’Imi Ouddar. En chiffre, cette activité représente plus de 30% de la clientèle qui choisit de séjourner dans cet établissement hôtelier, combinant d’autres activités touristiques, en l’occurrence le surf, le fitness, le yoga et le spa. «Grâce au développement de la niche du yoga, on cible actuellement les flux américains qui pratiquent cette activité», ajoute Ali Marzouky. De surcroît, les Tours opérateurs qui commercialisent ce genre de séjours exigent aussi des critères environnementaux et des actions éco-responsables. C’est pourquoi les établissements touristiques, notamment l’hôtel Paradis plage, qui enregistre un taux d’occupation moyen annuel avoisinant 66%, a investi à l’instar d’autres hôtels qui sont positionnés sur ce segment dans la labellisation de leurs services et produits touristiques.

Investir dans la labellisation
Actuellement, l’hôtel a été labellisé pour la quatrième fois «clef verte» pour son engagement dans une démarche environnementale en plus de son acquisition de l’ISO 22000 qui est une norme internationale relative à la sécurité des denrées alimentaires. Délivré à l’hôtel par l’Institut marocain de normalisation (IMANOR), ce certificat se base sur les principes de l’HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) et instaure la notion de programmes pré-requis (PRP).

«Grâce à cette certification, les touristes sont rassurés quant à leur sécurité alimentaire et leur exposition à des contaminations. En effet, la chaîne de livraison est maîtrisée et des plats témoins restent cinq jours dans le froid et sont soumis à des analyses biologiques dès qu’on reçoit une quelconque réclamation pour définir la source interne ou externe de la contamination», explique Asmaa Oubrik, responsable qualité et hygiène.

D’autres actions sont également initiées dans le cadre de ce concept touristique. Selon Idalen Najem, responsable technique, l’hôtel a développé aussi des actions qui relèvent de la RSE (responsabilité sociale) notamment en matière d’installation d’une station d’épuration (STEP) pour le traitement des eaux usées. Ces dernières sont réutilisées pour l’irrigation des espaces verts. À cela s’ajoute l’économie d’énergie électrique. Parallèlement, l’hôtel collabore avec la société civile en organisant deux opérations de propreté par an au niveau de la plage avoisinante en plus d’une collaboration permanente avec Surfrider Foundation Maroc.


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