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Administration : le Fonds de modernisation fait le tri des priorités

Les projets éligibles au financement du Fonds de modernisation de l’administration publique bénéficieront d’un appui technique en vu d’impacter positivement la qualité des services publics rendus.

Le gouvernement vient de lancer l’appel à candidature des projets de réforme de l’administration, en vue de bénéficier de l’appui du Fonds de modernisation de l’administration publique (FOMAP) durant cette année 2021. La mission du Fonds consiste à apporter le soutien budgétaire et technique nécessaire à la réalisation des projets sectoriels de réforme, « et qui ont un impact direct et positif sur l’administration et l’usager », précise la feuille de route tracée par le département de la Réforme de l’administration.

Le concours financier du Fonds devra également bénéficier des projets conjointement présentés par les ministères « après leur examen et leur choix par la commission ministérielle spécialisée », est-il précisé. À souligner que les projets de réforme administrative éligibles à l’appui financier du FOMAP peuvent aussi émaner des collectivités territoriales et des établissements publics, avec la mise en place d’une plateforme destinée aux ministères en vue de proposer des mesures visant à améliorer la qualité des services rendus, comme l’indique la feuille de route qui sera déployée pour la seconde moitié de cette année. Il faut dire que les projets éligibles au financement devront refléter les priorités du plan national de la réforme de l’administration qui prend fin durant cette année, avec quatre axes d’intervention aux niveaux organisationnels, managériaux, numériques et éthiques.

En ligne de mire figure essentiellement la poursuite de la mise en œuvre de la loi sur l’accès à l’information et celle de la simplification des procédures administratives. Ces deux législations nécessitent le déploiement de plusieurs leviers de la réforme destinées à changer l’image de l’administration auprès des usagers, et de renforcer la transparence de la gestion publique.

La transformation digitale, le principal enjeu
Le gouvernement entend faire de la transformation digitale un levier stratégique pour l’amélioration des services publics. Le gouvernement devra procéder via le Fonds à choisir les projets qui prévoient un dispositif qui instaure des services digitaux sécurisés qui facilitent la tache aux usagers.

Pour le compte du deuxième semestre 2021, une série de mesures seront mises en œuvre en vue d’opérer la coupure digitale dont l’administration marocaine a besoin, et pour les effets de la pandémie soient transformés en atouts au lieu d’être subis comme entrave à l’accès aux services administratifs.

En tête de liste des mesures qui seront renforcées figurent l’opérationnalisation du processus du dépôt électronique des factures se fera pour les établissements publics à caractère industriel et commercial disposant d’un système d’information accessible à partir de leur portail. Pour les établissements publics qui ne disposent pas de système d’information, un échéancier, allant du 1er juin 2021 au 1er juin 2022, a été prévu dans l’objectif de généraliser le dépôt électronique des factures à toutes les commandes publiques relatives aux entreprises de l’État quel qu’en soit le montant.

D’un autre côté, la nouvelle ingénierie des services administratifs et leur complémentarité, ainsi que l’échange des données et des informations seront aussi prioritaires. Il s’agit d’assurer l’opposabilité légale des arrêtés et des formalités digitales. Le gouvernement entend dans ce registre agir en convergence avec l’agence du développement du digital en vue de lancer plusieurs projets prioritaires. Jusqu’à présent le gouvernement se focalise sur la mise en place du dispositif d’interopérabilité, qui devra «améliorer la facilitation d’accès à la communication avec le citoyen et la dématérialisation et la refonte des processus cœurs», précise la feuille de route du gouvernement.

Les devoirs les plus contrôlés des administrations

L’amélioration de l’accueil et la réorganisation de la gestion des services publics les plus utilisés sont en tête de liste des priorités. Des plans pluriannuels seront aussi validés pour assurer une pérennité des actions prévues par la charte des services publics. Une nouvelle grille d’évaluation sera également appliquée par les services administratifs, qui devront durant cette année 2021 dresser un rapport qui relate les principales entraves qui les empêchent d’atteindre de degré d’efficience qui est exigé par la loi sur la simplification des procédures administratives et celle portant charte des services publics. Un programme prévisionnel des ressources humaines devra aussi s’établir avant la fin de cette année, dans l’objectif de couvrir les besoins en compétences pour les services qui sont à l’origine des plaintes qui sont formulés par les usagers

Younes Bennajah / Les Inspirations Éco


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