Abderrahim Janani : «Les maladies chroniques se sont accélérées en sept ans»
Les Inspirations ÉCO : Avez-vous une idée sur le nombre de personnes atteintes de maladies redoutées au Maroc ?
Abderrahim Janani : Nous assistons de plus en plus à la survenue de maladies dont le pronostic vital est mis très rapidement en jeu, avec parfois une espérance de vie réduite et beaucoup de conséquences sur la qualité de vie. Selon l’enquête réalisée par le ministère de la Santé sur la santé familiale, le nombre d’individus atteints d’une maladie chronique a atteint un chiffre alarmant de 21% en 2018 (contre 18,2% en 2011) ce qui rend nécessaire de se prémunir contre ces aléas de la vie.
Combien pourrait représenter, à terme, ce type d’assurances dans votre portefeuille ?
Anticiper les besoins des assurés a toujours été un axe majeur dans notre stratégie de développement d’offres et de services. Chez RMA, le soin apporté aujourd’hui pour répondre aux besoins futurs de nos assurés a déjà été illustré à travers plusieurs produits et dans différentes branches comme l’automobile avec MalakBox, le boîtier qui permet le suivi du comportement de conduite et surtout la protection de nos assurés en cas de choc, comme l’habitation à travers Malak Home, le boîtier connecté pour la prévention des accidents domestiques et enfin Santé monde qui offre une couverture complète d’hospitalisation dans le monde.
L’offre est déclinée en plusieurs formules. Pouvez-vous détailler ?
L’assurance Maladies redoutées est un produit de prévoyance ayant pour objectif de garantir à l’assuré le versement d’un capital en cas de maladie grave, afin de prévenir les répercussions conséquentes sur les finances du foyer. Grâce à cette garantie, l’assuré peut se concentrer sur son rétablissement tout en conservant sa qualité de vie. Le capital versé varie entre 150.000 et 750.000 selon la formule choisie lors de la souscription du contrat.
La liste des maladies est-elle amenée à s’étendre à court et moyen termes ?
L’assurance Maladies redoutées par RMA a été optimisée pour couvrir la majorité des maladies les plus graves et les plus coûteuses tout en restant accessible : cancer, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde, maladie des artères coronaires, insuffisance rénale terminale, greffe d’organe, sclérose en plaque, tumeur bénigne du cerveau, insuffisance terminale du foie et la perte totale de la vue. Le capital est utilisable librement par le bénéficiaire sans obligation de produire des justificatifs de prestations ou d’autres utilisations des fonds.