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Toyota C-HR : Love is in the air

Quelques mois après sa présentation au Salon de Genève, le C-HR dévoile enfin tous ses secrets ainsi que ses premières photos intérieures. Avec le petit frère du Rav4, Toyota comble non seulement son absence dans le giron des SUV de poche, mais prouve aussi qu’il est capable de plaire par son design.

Initié il y a un peu plus de vingt ans par le Rav4 de Toyota, le segment des SUV urbains s’est considérablement étoffé avant de devoir se… réinventer. Les études marketing sont passées par là et les constructeurs automobiles se devaient de répondre aux attentes d’une clientèle de plus en plus adepte de véhicules hauts sur pattes, mais ni trop hauts, ni trop grands, et avec une silhouette moins carrée. Conscient qu’il devait obligatoirement investir ce sous-segment, le numéro 1 mondial a pris le temps de formuler son offre en la matière. Après une bonne période de gestation arrive le concept-car C-HR que Toyota dévoile au Mondial de Paris, en 2014. S’en suivra le show-car présenté au salon de Genève 2015 et qui, un an plus tard, revient dans sa version définitive, ne changeant ni de look, ni de nom. À lui seul, ce dernier renvoie clairement à l’esprit très branché du véhicule, C-HR signifiant «Coupe High-Rider».

Une Toyota qui a de la gueule!
Beau et futuriste. Voilà d’emblée comment on pourrait qualifier le dernier rejeton de Toyota. Lassés des critiques, les designers du géant japonais ont fini par «se lâcher» dans leurs coups de crayon, histoire de montrer au monde que Toyota sait faire des voitures sexy. Le C-HR l’est en tout cas et sous toutes ses coutures. Très géométrique, la face avant est surtout marquée par des projecteurs anguleux et saillants. Avec ses feux arrière un brin inspirés de la Civic (5 portes) et sa lunette de hayon fortement inclinée, la partie arrière affiche encore plus d’originalité. Cela étant, c’est surtout de profil que le C-HR paraît le plus «travaillé», avec des ailes bien gonflées, un jeu de surfaces concaves et convexes, une ceinture de caisse décrochant verticalement ou encore une ligne de toit fuyante dès le pied-milieu. Ce dernier détail, combiné à des poignées de portes (arrière) affleurant au pavillon, confère au véhicule des allures de petit coupé surélevé. Bref, une bonne dose d’audace stylistique doublée d’une qualité perçue qui se prolonge et se ressent jusque dans l’habitacle.

Un intérieur «techno-sensuel»
Question encombrement, le C-HR est tout simplement le plus grand de sa catégorie. Avec ses 4,36 m de long, il domine tous ses rivaux, du Nissan Juke (4,13 m) au Peugeot 2008 (4,16 m), en passant par le Renault Captur (4,12 m). Même le Creta de Hyundai (4,27 m), lui rend une dizaine de centimètres! En revanche, il n’a pas le plus grand coffre du segment, mais avale tout de même 370 litres de bagages, soit autant qu’une (bonne) compacte. Au vu de l’inclinaison de la ligne de pavillon, l’accès aux places arrière se fera, à coup sûr, avec une certaine appréhension par les grands gabarits. La présentation intérieure est tout aussi futuriste que l’extérieur du véhicule. À cet effet, Toyota parle d’un «design techno-sensuel».Comme sur les Auris et Rav4, la planche de bord paraît suspendue et reçoit un revêtement en cuir sur sa partie supérieure. Légèrement orientée vers le conducteur, la console centrale se veut épurée, puisque la majorité des fonctions sont commandées au niveau de l’immense tablette tactile de 8 pouces qui trône au-dessus de l’ensemble. En bon véhicule moderne et branché, le C-HR devrait pouvoir combler les plus exigeants en matière d’équipements de confort et de sécurité. Parmi ses options les plus chics, citons les sièges en cuir chauffants à l’avant, le système d’accès sans clé, l’Aide intelligente au stationnement (S-IPA), une interface multimédia connectée et reliée à une installation audio signée JBL à 9 HP et des jantes alu’ de 18’’. La sécurité n’est pas en reste, avec le régulateur de vitesse adaptatif ACC couplé à un dispositif d’alerte de précollision (PCS) avec détecteur de piétons, l’alerte de franchissement de ligne avec correction au volant (LDA) ou encore la lecture des panneaux de signalisation (RSA).

Il va faire aimer l’hybride
En attendant l’arrivée prochaine d’un diesel, le C-HR doit se contenter de deux blocs motopropulseurs carburant au sans-plomb. Il s’agit du 1.2 l turbo essence de 116 chevaux qui revendique une consommation mixte de 5,7 l/100 km et du bloc hybride qui combine une mécanique essence 1.8 l (98 ch) à un moteur électrique (72 ch) pour offrir une puissance cumulée de 122 ch et surtout une conso’ mixte annoncée à 3,7 l/100 km. Dans les deux cas, les clients auront le choix de boîte (manuelle ou automatique CVT) et de la transmission (4×2 ou 4×4). Commercialisé en Europe au courant du dernier trimestre 2016, le C-HR figurera bien au catalogue de Toyota du Maroc, mais pas avant 2017. La vraie bonne nouvelle, c’est que ce modèle sera positionné de façon compétitive, non seulement du fait de sa motorisation hybride (2,5% de droits de douane), mais aussi parce qu’il est produit en Turquie (0%). Ça promet!



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