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Skoda Kodiaq restylé : tchèque aux angles arrondis

Quatre ans après son lancement, le grand SUV de la marque tchèque passe par la case restylage. Au menu : un look subtilement revisité, un intérieur modernisé et un enrichissement de l’équipement à travers une diversification des finitions justifiant le positionnement tarifaire de ce modèle. 

Pour les liftings de milieu de carrière, les méthodes diffèrent d’un constructeur à l’autre. Certains jouent à fond la carte du lifting chirurgical, d’autres, en revanche, modèrent leur coups de bistouri et optent pour un léger restylage aboutissant à une fraîcheur de look tout de même perceptible, avec au passage, une cure d’équipement et de sophistication. Telle est l’approche adoptée par Skoda pour son grand SUV, le Kodiaq. Commercialisé en Europe début 2017 (et au Maroc un an plus tard), ce modèle devait repositionner la marque de façon stratégique en étant son véritable premier SUV, après le Yeti qui n’en était pas vraiment un. Une demi-décennie et plus de 600.000 ventes mondiales plus tard, le colosse tchèque a droit à une cure de jouvence, histoire d’entretenir son succès commercial dans un segment des plus concurrentiels, y compris au Maroc. Outre son habitacle pouvant accueillir jusqu’à 7 places, le Kodiaq pourra, désormais, mettre en avant une belle mise à jour, perceptible tant en matière d’équipements que sur le plan du style.

Le même, en plus beau
S’il conserve son allure générale, le Kodiaq change de look et cela se remarque suffisamment. À l’avant, le regard évolue subtilement à travers des blocs de projecteurs aux contours redessinés pour paraître plus affinés. Ces phares recourent d’office aux diodes et adoptent la technologie full LED à partir de la 3e finition (Business). La calandre a été légèrement retouchée et montée plus verticalement pour conférer, avec un capot rehaussé, un aspect plus imposant au véhicule. À l’arrière, on note l’apparition d’une fine baquette en aluminium qui vient souligner toute la largeur inférieure du véhicule au niveau du bouclier, puis surtout, les feux ont, eux aussi, été redessinés et adoptent d’office la technologie full LED, tandis que, dès le second niveau, les clignotants deviennent à défilement séquentiel. Enfin, de profil, rien ne change si ce n’est l’apparition de nouveaux motifs de jantes alu’, allant de 17 à 19 pouces (selon les finitions). Mètre à ruban en mains, le Kodiaq frôle toujours les 4,70 m d’un pare-chocs à l’autre et culmine à 1,68 m. Des dimensions qui lui permettent d’offrir un habitacle vaste et accueillant pour 5, voire 7 personnes, doublé d’un gigantesque coffre allant de 560 à 650 litres (en configuration 5 places), selon la position de la deuxième rangée de sièges. C’est simple : sur le marché, aucun véhicule n’offre un meilleur rapport volume intérieur/encombrement extérieur.

À l’heure du digital et de la connectivité
Comment moderniser un habitacle sans trop le dénaturer ? Visiblement, les Tchèques savent répondre à cette question, comme en témoigne la présentation intérieure du Kodiaq restylé, qui adopte de nouvelles ambiances tant pour la sellerie que pour l’éclairage. La lumière d’ambiance a été améliorée, apparaissant désormais dans les vide-poches et au niveau de l’espace dévolu aux pieds. La planche de bord s’autorise, également, quelques changements avec de nouveaux ornements (dès le second niveau), tandis que le volant adopte un format à 3 branches avec base plate sur la finition Sport Line, puis un dessin à deux branches dans la livrée la plus chic, «Laurin & Klement». Surtout, le Kodiaq a profité de ce lifting pour digitaliser son poste de conduite avec un mini cockpit digital dès l’entrée de gamme, puis un cockpit digital à 100% de 10,25’’ à partir de la 3e finition. Et puisqu’on parle de finitions, sachez que le Kodiaq a profité de son lifting pour revoir (et enrichir) ses configurations d’équipement autour de 5 niveaux, dits Active+, Ambition, Business, Sport Line et Laurin & Klement (ou L&K).

Cinq finitions et un bon TDI
Dès le premier niveau, le Kodiaq fait preuve de générosité en offrant, notamment, la climatisation, le démarrage par bouton, l’écran tactile (6,5’’) avec interface Bluetooth et mirroring pour smartphone (Android Auto/Apple CarPlay), le régulateur de vitesse, le radar de recul, la banquette arrière à sièges coulissants et dossiers inclinables, les phares antibrouillards, des jantes alu’ de 17’’ et même les rétros rabattables électriquement. Le 2nd niveau joue sur le look, l’éclairage et la praticité en ajoutant, entre autres, les feux arrière à LED avec clignotants à défilement séquentiel, l’allumage auto des feux, des roues de 18’’, des barres de toit argentées, le capteur de pluie, la clim’ auto bizone, l’écran tactile de 8’’ doté du mirroring sans fil, la recharge de smartphone par induction, le radar de stationnement avant et la caméra de recul. Campée sur des roues de 19’’ et coiffée par un toit ouvrant panoramique, la finition intermédiaire (Business) se démarque par une dotation encore plus fournie. Jugez-en : éclairage à technologie full LED à l’avant comme à l’arrière, accès mains-libres, lumière d’ambiance à LED, stores pare-soleil aux vitres arrière, puis surtout, cockpit digital, sellerie en cuir avec sièges avant réglables électriquement et hayon à ouverture électrique intelligente. La finition Sport Line porte bien son nom au vu de son extérieur (diffuseur arrière, jupes latérales, coques de rétros en noir laqué…) et intérieur (pédaliers en aluminium, inserts décoratifs en carbone…), ses sièges sport en cuir/Alcantara, son sélecteur de modes de conduite et son installation audio à 10 HP, signée Canton. En haut du tableau, la finition Laurin & Klement (les noms des fondateurs de Skoda) s’embourgeoise d’un cran à travers une somptueuse sellerie en cuir aux sièges avant ventilés et chauffants, une clim’ auto trizone, une interface multimédia plus évoluée sur une dalle de 8’’ incluant le GPS et des phares intelligents, le tout reposant sur des jantes de 19’’. Sous le capot, l’offre se limite toujours à un seul bloc, en l’occurrence le 2.0 litres TDI de 150 chevaux, strictement associé à la boite automatique DSG7 (double embrayage 7 vitesses). Un choix mécanique qui ne pourra que faire l’unanimité auprès d’une clientèle encore diéséliste dans son écrasante majorité. Enfin, les prix démarrent à 329.000 DH pour plafonner sous un seuil psychologique, celui des 490.000 DH.

Jalil Bennani / Les Inspirations ÉCO AUTOMOBILE


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