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Mercedes-Benz CLS : Le pionnier se refait une beauté

Précurseur du coupé-berline, le CLS fait peau neuve. S’intercalant entre la Classe E et la grande S, ce modèle inaugure la nouvelle tendance stylistique de la marque à l’étoile et reçoit ses équipements de confort et de sécurité ultimes. Le tout, à travers une silhouette plus que jamais élancée.

Certains constructeurs se flattent souvent, à tort ou à raison, d’avoir enfanté une nouvelle espèce automobile. Si Jeep a réalisé le tout premier 4×4 de l’histoire, Renault revendique la paternité du monospace, tandis que Ford a mis sur les routes la toute première pony car. De son côté, Mercedes-Benz peut fièrement se targuer d’avoir été le précurseur du coupé-berline ou coupé à 4 portes. En d’autres termes, une réinvention, au sens le plus architectural du terme, de la berline tricorps. En effet, comme la marque à l’étoile aime à le rappeler dans un communiqué, «Mercedes-Benz a créé en 2003 avec le CLS un nouveau segment dans lequel l’élégance et le dynamisme des coupés étaient combinés à la fonctionnalité des berlines». Quinze ans plus tard, alors que la concurrence a, entre-temps, suivi le pas, le CLS en est à sa troisième génération et entend bien garder sa longueur d’avance. Question style, c’est assurément une réussite.

Le nouveau visage de Mercedes
Ligne de toit fortement arquée et fuyante vers l’arrière, portières dépourvues d’encadrement, poupe inclinée et ceinture de caisse légèrement galbée… Cette nouvelle mouture affiche distinctement les gènes du CLS originel et respecte à la lettre les fondamentaux esthétiques de l’espèce qu’il a initiée. «Distinctement» dans le sens où le CLS, troisième du nom, étrenne le nouveau langage stylistique de la firme de Stuttgart. Ainsi, le museau est inédit avec une calandre dilatée vers le bas et encadrée par de nouveaux projecteurs plus anguleux. Leur forme, comme leur signature lumineuse en boomerang, constitue un élément phare du nouveau design (du visage) de Mercedes, tel que l’incarne aussi la nouvelle Classe A. Sur les flancs, exit les nervures très prononcées de l’ancien modèle et place à des surfaces tout aussi sculptées, mais de façon plus douce et plus sobre. Intégrée harmonieusement et dans la continuité de l’inclinaison de la lunette, la poupe est principalement «meublée» par des blocs de feux en deux parties. Un détail que le CLS partage avec la plupart des coupés de la marque étoilée. Enfin, le dynamisme de cette silhouette n’est pas que visuel, mais bien réel sur le plan aérodynamique, avec un Cx (coefficient de pénétration dans l’air) exceptionnel de 0,26! Gage d’un moindre appétit mécanique, cette faible résistance au vent correspond aussi à un meilleur confort acoustique à bord.

Un salon chic, connecté et confortable
La sensualité de ses formes, cette Mercedes l’affiche également à son bord. En effet, la planche de bord de la nouvelle CLS adopte un aspect ondulé, souligné par un liseré lumineux qui déborde sur les contre-portes. Un éclairage d’ambiance modulable à travers un choix de 64 couleurs (!), qui plus est, se retrouve aussi sur les buses de ventilation éclairées. Comme dans les Classes S, E et A, le poste de conduite met en avant deux écrans de 12,3 pouces, montés côte à côte et placés sur une seule plaque verre. L’un accueille une instrumentation 100% numérique que le conducteur peut, là encore, agencer. L’autre permet d’accéder à l’interface multimédia et aux réglages du véhicule. Pour ce faire, le conducteur a le choix entre les commandes du volant et un pavé tactile situé sur la base de la console centrale. Au menu: une infinité de réglages du véhicule et de fonctionnalités de confort, allant de la connectivité du téléphone au tarage des suspensions en passant par le GPS, l’audio ou encore les sièges massants. Cette dernière fonction fait partie de tout un programme optionnel dit «Energizing». Cette commande confort utilise de manière ciblée les fonctions de la climatisation (y compris la diffusion de parfum d’ambiance), des sièges (chauffage, ventilation, massage), du chauffage radiant et du volant, qu’elle combine avec diverses ambiances lumineuses et musicales, pour un paramétrage au gré du client et selon six modes préréglés (Fraîcheur, Chaleur, Vitalité, Joie, Bien-être et Remise en forme). À l’arrière, les passagers profitent aussi de ce bien-être et, pour la première fois, l’option banquette à 3 places figure au catalogue.

Puissante et intelligente
Mécaniquement, ce nouveau coupé-berline donne le choix entre plusieurs motorisations, dont trois ont été retenues par l’importateur de Mercedes. Il s’agit, en diesel, des CLS 350d (286 ch/600 Nm) et CLS 400d (367 ch/700 Nm), puis en essence, de la version CLS 450 (367 ch/500 Nm). Points communs entre ses trois blocs, tous sont des V6 de 3.0 litres de cylindrée et tous sont accouplés à la boîte automatique à 9 rapports (9G-Tronic). Ces versions sont également toutes proposées en deux finitions: Luxury et AMG Line. La première transcende l’essentiel, incluant d’office la sellerie en cuir, les sièges avant à réglage électrique, le régulateur de vitesses adaptatif avec freinage d’urgence, le pavé tactile, la caméra de recul, le détecteur de somnolence, la clim’ auto bizone, des jantes alu’ 19’’, l’éclairage d’ambiance 64 couleurs et même les phares intelligents MultiBeam. Outre un pack (externe et interne) incluant des jantes de 20’’, un kit de carrosserie spécifique, des pédaliers en acier et un volant à méplat, l’exécution AMG Line ajoute notamment l’ouverture intelligente Keyless Go (y compris du coffre), une sono signée Burmester (à 13 haut-parleurs), le toit ouvrant, un dispositif de caméras à vision panoramique ainsi que tout un pack d’assistance à la conduite. Ce dernier surveille les angles morts, alerte sur les franchissements de ligne involontaires, enclenche un freinage automatique d’urgence dans les carrefours et corrige les trajectoires du conducteur distrait. Bref, autant de systèmes d’aide qui sont censés «alléger» le conducteur et lui permettre de profiter un peu plus des gadgets de confort que lui offre sa Mercedes. Il restera à signaler des tarifs démarrant sous la barre du million, mais qu’il faudra ensuite recalculer à la hausse pour avoir les prix «clés en main». Pour la clientèle ciblée, cela devrait être un détail (ou presque).



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