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Maserati Ghibli : Cure de style et de technologie

Moins de quatre ans après son lancement, la routière au trident passe par la case restylage. Si le lifting externe s’avère discret, la mise à jour technique est plus poussée, avec de nouvelles aides à la conduite à travers lesquelles la Ghibli entre dans l’ère de la conduite semi-autonome.

À la question de savoir combien de Maserati ont été vendues en 2017, la réponse de Faiçal Lebbar est toujours aussi abstraite qu’un tableau de Kandinsky. Jugez-en par vous-mêmes: «Nous ferons encore mieux que l’année dernière», s’est contenté de répondre le directeur d’exploitation de la Société de développement automobile (SDA), l’importateur de la marque au trident. Selon nos informations, la SDA évolue depuis son démarrage sur une belle tangente, avec plus de 130 ventes en 2016 et probablement la barre des 150 livraisons franchie au 31 décembre prochain. Des volumes annuels considérables, lorsqu’on sait que le ticket d’entrée à l’univers Maserati se négocie à près de 850.000 DH… hors taxe de luxe. Et c’est justement ce modèle d’attaque qui fait l’actualité en cette fin d’année, après avoir subi une petite cure de jouvence.

Relooking et double orientation
D’un point de vue esthétique, le travail des designers relève plutôt du léger facelift que du lifting chirurgical. La Ghibli conserve ce qui a toujours fait sa personnalité, c’est-à-dire une calandre prononcée, et surtout cet épaulement subtil et ondulé qui sculpte aussi bien l’aile arrière que la poupe. En fait, les changements se limitent à une calandre au contour redessiné, au même titre que les pare-chocs. Celui de l’arrière intègre désormais un diffuseur couleur carrosserie, tandis que celui de l’avant arbore un dessin clairement modifié qui contribue à l’aérodynamique, avec un Cx (coefficient de pénétration dans l’air) amélioré de 0,31 à 0,29. Autre modification et non des moindres, les projecteurs avant évoluent dans leur fond, avec un graphisme interne qui change la signature lumineuse et surtout un éclairage qui devient adaptatif grâce à la technologie full LED (100% à diodes). Enfin, énième nouveauté dans cette mise à jour, l’apparition de deux nouvelles finitions: l’une un brin plus luxueuse (GranLusso), l’autre versant un peu plus dans la sportivité (GranSport). Dans les deux cas, le look du véhicule s’en trouve impacté au niveau des jantes, des étriers de frein ou encore des habillages sur le bouclier avant, avec du chrome sur la GranLusso et du noir laqué façon Piano Black sur la GranSport.

Un salon plus raffiné
Même son de cloche à bord, où les ambiances diffèrent selon la finition choisie. Ainsi, sur la version GranSport, il est question de sièges sport en cuir à surcoutures contrastantes et de pédaliers métalliques ajourés, tandis que les habillages intérieurs s’agrémentent d’inserts en aluminium brossé et d’autres en carbone. Autrement plus fastueuse, la Ghibli GranLusso opte plutôt pour des boiseries et se distingue surtout par les revêtements de sa sellerie, avec notamment de la soie brodée, exclusivement fournie par le célèbre couturier italien Ermenegildo Zegna. Très raffiné et toujours aussi bien connecté grâce à son interface multimédia évoluée (écran tactile de 8,4’’ compatible Android Auto et Apple CarPlay), ce salon roulant se veut aussi un bel auditorium, avec un système audio Harman Kardon doté de 8 à 10 haut-parleurs, voire (en option) une sono ambiophonique haut de gamme signée Bowers & Wilkins reliée à 15 HP!

De nouveaux équipements
Équipements toujours, citons l’arrivée (en option) de la fermeture assistée des portes Soft Close, ou encore de la boîte à gants protégée par un code PIN électronique. Mais c’est surtout au niveau des aides à la conduite que la Ghibli évolue le plus avec l’adoption de tout un package ADAS (Advanced Driver-Assistance Systems). De la reconnaissance des panneaux au régulateur de vitesse adaptative, en passant par la surveillance des angles morts et l’assistant de maintien du véhicule au centre de sa voie… la Ghibli est déjà dans l’ère de la conduite semi-autonome et n’a rien à envier à la concurrence, allemande incluse. Idem pour ce qui est de ses moteurs 3.0 litres V6 qui n’ont pas changé, hormis celui essence de la version S, dont la puissance est passée de 410 à 430 ch. La Ghibli pourra donc toujours compter sur ses blocs diesel (de 250 et 275 ch) et sa boîte auto ZF à 8 vitesses, pour gratifier son conducteur d’un agrément de conduite à l’image de la grande gastronomie l’italienne, c’est-à-dire goûteux et onctueux, mais non dénué de caractère.



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