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Ford Fiesta : La fête va continuer

Plus de technologies de confort et de sécurité, une connectivité à la page, un espace habitable accru et une meilleure tenue de route. Telles sont les grandes évolutions qu’avance la huitième génération de la Fiesta, évaluée par nos soins lors d’une première prise en main sur les routes espagnoles.

Sur les routes depuis plus de 40 ans, la Ford Fiesta est une increvable petite machine à rouler ayant déjà fait le bonheur de près de 17 millions de conducteurs et conductrices à travers le globe. Un best-seller qui fait tourner à plein régime son usine-mère, à Cologne (Allemagne), avec comme ratio éloquent : une nouvelle Fiesta produite toutes les 68 secondes ! Dès lors, on comprend bien que le renouvellement d’un tel modèle était tout sauf une mince affaire pour les équipes de l’Ovale bleu. Au vu du sursaut qualitatif opéré par la Fiesta, huitième du nom, tous les défis du changement ont été relevés avec brio, y compris celui d’un style inédit.

La barre des 4 mètres…
Point de rupture nette, mais plus de lignes fluides et d’angles arrondis. Voilà, en gros, comment se traduit le design de la nouvelle Fiesta, dont l’allure générale a évolué avec la plus grande subtilité. Avec ses projecteurs moins aiguisés et sa calandre aplatie, la face avant évoque vaguement l’actuelle Focus. De profil, la ceinture de caisse décroche différemment vers la vitre de custode, participant au dynamisme visuel de l’ensemble. À l’arrière, c’en est fini avec les feux verticaux et place à de nouveaux blocs horizontaux, plus grands et à la signature lumineuse assez recherchée. Au-delà du coup de crayon, cette nouvelle mouture paraît également élancée et plus grande que la précédente. Une impression qui se vérifie, mètre de tailleur en main, avec une longueur portée à 4,04 mètres, soit 7 cm de plus que sa devancière. En passant le cap des 4 mètres de long, l’auto promet plus de polyvalence.

Plus accueillante, mieux équipée
En effet, cet allongement profite au coffre, dont le volume atteint 303 litres (+13 l), ainsi qu’à l’habitabilité aux places arrière. Il faut s’y installer pour s’en convaincre aussitôt et constater que la longueur aux jambes est meilleure que sur d’autres citadines. Plus spacieux, l’habitacle est aussi accueillant. Et pour cause, «la réflexion globale autour du design intérieur de la nouvelle Fiesta a commencé avant même la réalisation des premiers croquis», explique le constructeur, ajoutant que «les designers Ford et des psychologues spécialisés ont passé des milliers d’heures ensemble pour évaluer et comprendre les interactions des automobilistes avec leur voiture». Résultat : le poste de conduite a été centré sur l’utilisateur, avec une planche de bord à l’agencement ergonomique, ainsi qu’une répartition tripartite des principales commandes entre le volant, la console centrale et l’écran tactile qui la surplombe. Flatteuse, la planche de bord l’est par ses revêtements plaisants à l’œil comme au toucher et à ce niveau, il y a clairement lieu de parler d’une «montée en gamme». Celle-ci se traduit aussi par l’adoption de nouvelles technologies et fonctionnalités, allant de la caméra de recul au stationnement semi-automatique en passant par le toit panoramique, le volant chauffant, l’interface multimédia Sync 3, ainsi qu’une quinzaine d’aides à la conduite !

Très agréable à conduire
Parmi eux, le freinage automatique d’urgence avec détection des piétons, le régulateur de vitesse adaptatif, le système de surveillance des angles morts, l’alerte de vigilance du conducteur, l’aide au maintien dans la voie ou encore, l’assistant pleins phares, placent la Fiesta parmi les mieux équipées du segment. Elle est surtout bien lotie pour quitter la ville. En cela, elle est aidée par une base roulante revisitée (suspensions optimisées, freins renforcés, direction améliorée) et pas moins de 7 moteurs. Parmi eux, nous avons testé le trois cylindres essence 1.0 l EcoBoost dans sa puissance la plus élevée (140 ch) et axé notre essai sur la version 1.5 TDCi de 120 ch. Dans le premier cas, nous avons apprécié autant l’entrain que la mélodicité du tricylindre. Plus généreux en couple (280 Nm), le diesel, lui, nous a aussi gratifié d’un réel plaisir de conduite, avec en prime une belle frugalité (3,4 l/100 km en conso’ mixte). Sur les hauteurs sinueuses et environnantes à Valladolid, nous avons pu jauger le joli travail accompli sur les trains roulants, la stabilité et plus globalement, le comportement dynamique du véhicule. Bref, que de qualités que la petite Ford pourra faire valoir sur nos routes, mais cela, pas avant plusieurs mois. Car, au Maroc, la nouvelle Fiesta est à prévoir après une autre fiesta, celle du prochain réveillon du nouvel an. 



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