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Audi A8 : L’avance par de nouvelles technologies

La firme aux anneaux a levé le voile sur la nouvelle génération de sa limousine, l’A8. Un vaisseau amiral qui incarne, à souhait et plus que jamais, la philosophie avant-gardiste de la marque, dont le slogan est «l’avance par la technologie».

Encore plus fort et toujours plus loin. Voilà quelque deux décennies qu’Audi a investi le marché mondial de la limousine… avec succès. En effet, au fil de ses trois précédentes générations, l’A8 a réussi là où la Volkswagen Phaeton avait échoué, rivalisant sans complexe avec deux concurrentes directes et compatriotes du nom de Mercedes Classe S et BMW Série 7. Une saga qui entre dans une nouvelle ère avec la révélation, la semaine dernière, de l’A8, quatrième du nom. Un chef-d’œuvre de technologie mais, avant tout, l’expression inédite du style Audi dans toute sa splendeur.

Un design lumineux
Il serait un euphémisme de qualifier de statutaire cette automobile, qui s’étend sur 5,17 m de long et même 5,30 m pour l’A8 L. Tout en magnifiant d’un cran le style Audi, la nouvelle A8 respecte les codes esthétiques de ce segment, dont la clientèle est plutôt adepte d’autant de raffinement que de discrétion. Résultat: cette nouvelle mouture mélange des lignes tendues et des surfaces fluides à une bonne dose de muscles. Très expressive, la face avant met en scène une calandre large et verticale, généreusement striée de chrome et s’entourant de projecteurs inédits. Ces derniers, combinent diverses technologies puisqu’il s’agit de phares HD à diodes matricielles (Matrix LED) avec éclairage laser. À l’arrière où l’on note une malle harmonieusement profilée, les blocs de feux sont reliés par une bande lumineuse, traversée par une fine lame de chrome. L’ensemble utilise la technologie OLED et diffuse des séquences animées selon les circonstances comme lors de l’allumage, du freinage, ou encore à l’entrée d’un tunnel. En fait, à elle seule, la signature lumineuse de l’auto a fait l’objet d’une kyrielle de brevets!

À vivre, avec ou sans chauffeur…
L’intérieur est lui aussi totalement inédit. Massive mais épurée, la planche de bord intègre des aérateurs renfermés derrière des panneaux en bois, qui n’apparaissent qu’après la mise du contact. Sur la console, deux écrans tactiles concentrent la gestion d’une foultitude de fonctions de confort, allant des sièges massant au diffuseur de parfum, en passant par l’éclairage d’ambiance à couleurs modulables. À l’arrière, les versions les plus huppées offrent un confort digne d’un fauteuil en Classe Affaires. Inclinaison des sièges, chauffage et ventilation de l’assise, dossiers massants, écran multimédia et télévision, climatisation et éclairage individuels… Les deux passagers arrière ont droit à des réglages en tous genres, le tout, via une tablette tactile amovible. Fin du fin, le passager arrière droit profite d’un repose-pieds avec chauffage et massage pour la plante des pieds! Bref, c’est Byzance. Si bien que l’on se demande quelle serait la meilleure place: à l’arrière ou au volant? Les deux, assurément.

Assistance électrique et conduite intelligente
Techniquement, outre sa construction allégée et sa transmission intégrale de série, l’A8 brille surtout par son intelligence artificielle (AI). Via la touche AI en bas de la console centrale, le pilote automatique «Audi AI traffic jam» prend les commandes de l’auto en ville ou lorsque la circulation est ralentie sur l’autoroute, jusqu’à une vitesse de 60 km/h! L’A8 dispose ainsi d’un module de conduite autonome de niveau 3, palier intermédiaire en attendant le grade d’automatisation à 100% (niveau 5), prévu entre 2021 et 2025. Elle fait donc partie de ces futures voitures qui laisseront leur «conducteur» vaquer à d’autres occupations au volant, comme regarder la télévision durant les bouchons. Truffée de radars, caméra et capteurs ultra-sons dont un faisceau laser frontal qui scanne la route et détecte les obstacles éventuels, l’A8 est aussi équipée des fonctions de stationnement automatique (Parking Pilot) et retour au garage (Garage Pilot). Sous le capot, tous les blocs seront assistés par un moteur électrique et le choix se fera d’abord entre les V6 3.0 TDI (286 ch) et 3.0 TFSI (340 ch). Viendront ensuite les V8 4.0 TDI (435 ch) et 4.0 TFSI (460 ch) puis, ultérieurement, le W12 6.0 litres et la version hybride plug-in, dite e-Tron et rechargeable par induction. Les premières livraisons en Europe débuteront dès novembre prochain, mais se feront attendre jusqu’à la mi-2018 au Maroc. Peu importe, le fleuron des anneaux mérite amplement que l’on soit patient. 



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