Taqa Pro. les premiers labels attribués en janvier
La formation des formateurs est actuellement en cours à Marrakech et les premiers installateurs seront labellisés en janvier prochain, au terme d’un cursus de formation de deux jours. Les détails.
Ça y est, c’est fait! Comme nous l’avions annoncé dans les colonnes des Inspirations Éco la semaine dernière, les labels Taqa Pro, destinés à professionnaliser les installateurs de panneaux photovoltaïques, ont été officiellement lancés, hier à Casablanca, par les trois partenaires du projet PPP (AMEE, AMISOLE et Cluster solaire) en présence du secrétaire général du ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable ainsi que du ministre conseiller de l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne au Maroc. C’était donc l’occasion d’en savoir un peu plus sur les conditions que les installateurs intéressés devront remplir pour bénéficier d’une labellisation, la marche à suivre pour être labellisés, le coût et la durée de la labellisation, les conditions qu’ils devront remplir pour bénéficier d’un renouvellement de leur labellisation, comment et par qui ce label est administré, les équipements…
Entre 2.000 et 5.000 DH par installateur
Pour commencer, il faut retenir que la formation des formateurs est actuellement en cours à Marrakech (3 au 6 décembre) et que les premiers installateurs seront labellisés en janvier prochain, au terme d’un cursus de formation itératif de deux jours qui se déroulera à la Green Platform de l’AMEE à Marrakech ou à l’Institut de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (IFMEREE) à Oujda. Le coût de participation est de 5.000 DH par installateur désirant être labellisé Taqa Pro Pv+. Pour les deux autres, le coût est le même, c’est-à-dire 2.000 DH. S’agissant des critères d’éligibilité et d’obtention du label, ils changent aussi selon qu’on souhaite obtenir le label Taqa Pro Pv, le label Taqa Pro Pv+ ou le label Taqa Pro Pompage. Par exemple, pour prétendre au label Taqa Pro, destiné aux installateurs de systèmes photovoltaïques de petite puissance (résidentiel, hôtelière et administration), il faut être une entreprise ou un auto-entrepreneur avec une existence légale de plus d’un an et disposer d’un effectif minimal d’un salarié et de deux années d’expérience dans le domaine. Et pour obtenir le label, il faut fournir tous les documents administratifs et justificatifs relatifs aux critères d’éligibilité, faire suivre le programme de formation à un représentant de l’entreprise qui devra valider l’examen et l’entretien final et, in fine, s’engager au respect des critères de qualité du label en signant la charte déontologique (Voir www.taqapro.ma). Quel que soit le label, il sera attribué pour une durée de deux ans reconductibles si l’entreprise redépose un dossier prouvant notamment qu’elle a effectué un nombre minimum d’installations, avec l’éventualité de repasser la formation ou le test d’admission. Pour administrer ces trois labels, les partenaires du projet ont signé une convention tripartite dans laquelle ils ont convenu de mettre en place un comité de gestion des labels qui sera chargé de gérer tout le process de labellisation, à savoir le recrutement, les formations et même le contrôle et le suivi des installations ainsi que les éventuels conflits qui pourraient survenir à la suite d’une pose.