Le polisario traqué par le satellite marocain

Dans la nuit du 7 au 8 novembre, le royaume avait lancé son premier satellite d’observation, le Mohammed VI A, doté d’une très haute définition et capable de fournir en moins de vingt-quatre heures des clichés d’une résolution allant jusqu’à 70 cm, depuis n’importe quel point du globe. Avec cet outil de surveillance, le Maroc devenait ainsi le premier pays africain à détenir un engin spatial aussi performant. Selon Omar Hilale, ce dernier a fait entrer le Maroc dans une «nouvelle ère des technologies de pointe» et «permet de traquer les moindres mouvements du polisario.
Contrairement au passé, «nous sommes désormais en mesure de suivre les mouvements des séparatistes et nous en informons le Secrétariat des Nations Unies au fur et à mesure avec photos-satellite à l’appui», a-t-il ajouté, affirmant que «cela nous permet ainsi de mettre la pression sur les séparatistes du ‘polisario’ dont nous détectons et dénonçons les mouvements et les manœuvres».