Dakhla : Elus, notables et chioukhs réaffirment que l’autonomie est l’unique solution
Lors d’une rencontre à Dakhla avec l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara marocain, Horst Köhler, les élus, chioukhs et notables des tribus sahraouies ont réaffirmé, samedi, que l’initiative d’autonomie est l’unique solution pour le règlement du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Au cours de cette rencontre, qui s’est déroulée en présence notamment de l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilal, les différents intervenants ont mis en avant le caractère sérieux et réaliste du plan marocain d’autonomie qui jouit d’un très large appui de la communauté internationale, appelant Köhler à soutenir cette initiative qui garantit la dignité, la liberté et les droits de la population locale.
A cette occasion, le président de la région de Dakhla-Oued Eddahab, Ynja Al Khattat, a passé en revue les projets de développement en cours de réalisation au niveau de la région dans le cadre du modèle de développement des provinces du sud auquel un budget d’environ 77 milliards de dhs a été consacré, dont 18 milliards destinés à la réalisation d’une série de projets dans la région de Dakhla.
Il a souligné, dans ce sens, que la région de Dakhla a enregistré un saut qualificatif en matière de développement depuis son retour à la mère-patrie, notant que cette dynamique de développement s’est consolidée davantage dans le cadre du nouveau modèle de développement de la région.
La visite de l’envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara marocain a été l’occasion pour Kohler de s’informer de visu des réalisations accomplies en matière de développement dans divers domaines au niveau de la région grâce à la haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les provinces du sud, mettant en avant le climat de sécurité et de stabilité dont jouissent ces provinces.
Les efforts de développement de la région ont été, par ailleurs, au centre d’une réunion entre Köhler et le Wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, Lamine Benomar, en présence des chefs des services extérieurs.
Actuellement en visite au Maroc dans le cadre de sa deuxième tournée régionale qui l’a déjà menée en Algérie et en Mauritanie, Kohler s’est rendu samedi matin à Dakhla après avoir visité les villes de Laâyoune et Smara.
Cette tournée régionale de M. Köhler intervient après l’adoption de la résolution 2414 du 27 avril 2018, par laquelle le Conseil de Sécurité des Nations Unies a réaffirmé la prééminence de l’Initiative marocaine d’autonomie et préconisé que le réalisme et l’esprit de compromis sont essentiels pour progresser vers une solution politique, réaliste, pragmatique et durable au différend régional sur le Sahara marocain, en demandant expressément aux pays voisins, et donc à l’Algérie, « d’apporter une contribution importante au processus et de s’engager plus fortement pour progresser vers la solution politique ».
– Aucun règlement de l’affaire du Sahara n’est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l’Initiative d’autonomie, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité.
– Les expériences passées devraient permettre de méditer sur une évidence: le problème n’est pas tant de trouver une solution à cette affaire, mais plutôt d’arriver à définir le processus à suivre pour y parvenir. Il appartient, donc, aux parties à l’origine de ce conflit monté de toutes pièces, d’assumer pleinement leur responsabilité dans la recherche d’un règlement définitif.
– Le plein respect des principes et fondamentaux retenus par le Conseil de Sécurité pour le traitement de ce conflit régional artificiel, l’organe onusien étant, de fait, la seule instance internationale chargée de superviser le processus de règlement;
– Le refus catégorique de tout dépassement, de toute tentative de porter atteinte aux droits légitimes du Maroc et à ses intérêts supérieurs, de toute proposition obsolète visant à écarter le plan de règlement des paramètres référentiels retenus, de l’insertion abusive d’autres sujets, lesquels sont traités par des institutions compétentes.