Comment se porte le marché?
La situation s’est-elle améliorée sur le marché de l’immobilier ? Elle est plutôt mitigée selon qu’il s’agisse de neuf ou d’ancien, d’appartement ou de terrains… En tout cas, la dernière analyse de la situation des actifs immobiliers, telle que relevée par Bank Al-Maghrib et de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) le confirme.
Selon cette nouvelle édition, les prix des actifs immobiliers se sont quasiment stabilisés, tandis que le nombre de transactions a enregistré une baisse de 2,3% durant le premier trimestre 2018.
Pour leur part, les prix des biens résidentiels ont augmenté de 0,2%, ceux des terrains ont diminué de 1,1%, alors que les biens à usage professionnel se sont quasiment stabilisés, précisent BAM et l’ANCFCC dans un document qui retrace la tendance du marché immobilier au cours du 1er trimestre 2018.
Les ventes de biens résidentiels ont régressé de 3,3% et les terrains de 4,9% au moment ou les actifs à usage professionnel ont augmenté de 13,8%.
En glissement annuel, les prix des actifs immobiliers ont reculé de 0,4% reflétant des baisses de 0,7% pour le résidentiel, de 0,3% pour le foncier et de 0,5% pour les biens professionnels.
S’agissant du nombre de transactions, il s’est progressé de 1,5%, avec des accroissements de 16,1% pour les terrains et de 6,2% pour les biens à usage professionnel. En revanche, les ventes des biens résidentiels ont reculé de 3%, relève la même source.
Durant le premier trimestre 2018, l’Indice des prix des actifs Immobiliers (IPAI) a affiché des évolutions différenciées dans les principales villes. Les baisses ont varié de 0,9% à Meknès à 6,6% à Marrakech, les hausses de 0,4% à Fès à 2% à Agadir.
Quant aux transactions, des progressions des ventes ont oscillé de 5,4% à Kenitra à 60% à Tanger et des replis de 2% à Meknès à 39,9% à Marrakech.