Le Maroc, eldorado des compétences étrangères ?
Casablanca Finance City a initié un cycle de rapports thématiques. Il ressort du premier rapport d’expertise, intitulé «Human Resources trends in Africa» et réalisé en partenariat avec Mercer, que le Maroc peut accueillir des compétences étrangères. Néanmoins, des freins subsistent malgré des conditions favorables.
C’est une première étude qui a été lancée dans le cadre des rapports d’expertise de Casablanca Finance City. Son rapport qui porte sur les tendances RH en Afrique confirme que le tissu économique du royaume est capable d’accueillir à la fois des ressources humaines et les entreprises étrangères, malgré des obstacles et des freins de taille. C’est ce que déclare Amine Lazrak, directeur général Mercer, Afrique du Nord et Afrique francophone. «Il ressort de cette première étude que le Maroc est très bien positionné pour accueillir des compétences venues des autres pays. Pour cause, le Maroc n’a pas lésiné sur les moyens pour rendre cela possible. Cela commence par une fiscalité avantageuse capable d’attirer des entreprises étrangères. Il y a également les services et les infrastructures qui favorisent l’implantation de ces entreprises», a-t-il souligné.
Que ce soit au Maroc ou en Afrique, il reste cependant un grand travail à faire pour favoriser davantage l’implantation des groupes mondiaux et la circulation des compétences. Il s’agit en premier lieu des difficultés administratives qui constituent un obstacle majeur à cet élan, dont le Maroc est la plus parfaite illustration. «C’est une entrave systémique que le CFC contribue à surmonter. Dans ce cadre, nous avons contribué à un projet qui consiste à centraliser les formalités administratives relatives à l’implantation des sociétés. Un grand pas qui facilitera les choses à ces entreprises et donnera plus d’ampleur au rôle joué par CFC», poursuit Lazrak.
Par ailleurs, le CFC a adopté un mode d’accompagnement plus corsé en vue de faciliter et d’assouplir en termes de temps la procédure d’enregistrement légal des entreprises. «Il y a à noter que le CFC facilite désormais davantage la procédure aux investisseurs étrangers pour s’installer au Maroc. À partir du moment où on fournit tous les documents, il y a un engagement de la part du CFC de prendre attache avec toutes les autorités afin d’assurer l’enregistrement légale de l’entreprise sous 48 heures et d’avoir toute la documentation nécessaire», nous déclare Amine Lazrak.
Un cycle amorcé
Le cycle de rapports thématiques initié par Casablanca Finance City a été ainsi lancé en présentant les grandes lignes de cette première publication d’expertise. Réalisée en collaboration avec Mercer, cabinet membre de la communauté CFC et spécialiste en ressources humaines, cette étude met la lumière sur la réalité et la diversité des pratiques RH en Afrique, notamment celles relatives à la rémunération, aux avantages sociaux et à la mobilité professionnelle. La présentation du rapport «Human Resources Trends in Africa» entre ainsi dans le cadre du développement de l’offre « expertise » de CFC. Elle vise à fournir aux membres de CFC des données pour faciliter leurs investissements et favoriser le déploiement de leurs activités sur le continent.
C’est une étude dans le cadre du lancement par le CFC d’une série de rapports d’expertise et le thème porte sur les tendances RH en Afrique. Ce qui en ressort essentiellement c’est que le Maroc est très bien positionné pour accueillir des compétences de partout dans le monde.
Le Maroc n’a pas lésiné sur les moyens, on parle d’une fiscalité avantageuse pour que les entreprises puissent venir s’installer. Il y a aussi les services et les infrastructures.