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Hyundai Ioniq : L’hybride façon «Gangnam Style»

L’importateur du numéro 1 coréen lance la version hybride de la Ioniq. Une compacte sexy, économe, suréquipée, mais paradoxalement accessible. De quoi faire (enfin) aimer cette technologie auprès de l’acheteur marocain.

Avec plus de 11.000 véhicules vendus l’an dernier (+5,2%) et une croissance consolidée à fin janvier (+5,5%), Hyundai Maroc se maintient dans le top 5 du marché national et reste le label automobile asiatique le plus vendu du royaume. Après avoir capitalisé sur le succès de ses modèles «économiques» (i10, Accent), puis surfé sur la vague SUV (Creta, Tucson, Santa Fe), l’importateur du premier constructeur coréen s’invite sur un segment encore balbutiant au Maroc, celui des compactes hybrides. Avec sa berline Ionique, Hyundai s’y invite non sans arguments, à commencer par celui d’un positionnement tarifaire attractif compte-tenu des équipements proposés et face à une concurrence unique (Toyota Prius). Au-demeurant, cette nouvelle coréenne fera aussi jouer son style.

Design : des ions positifs
Loin du look baroque, voire clivant de sa rivale japonaise, la Ioniq a l’avantage d’un coup de crayon plus consensuel et plutôt séduisant. Par sa face avant plongeante, sa ceinture de caisse inclinée et sa ligne de toit fuyante, l’auto dégage des ondes positives face aux rétines qui la contemplent. Son design fluide se veut aussi efficient avec entre autres éléments aérodynamiques, une calandre à volets d’air actifs, des prises d’air aux extrémités du bouclier et un soubassement caréné. Résultat : la Ioniq Hybrid affiche un Cx de 0,24 (équivalent à celui de la Prius). La poupe à la fois haute et trapue contribue au look moderne de l’ensemble, à travers une lunette arrière en deux parties, des blocs de feux pointus et stylés ainsi qu’un bandeau inférieur en noir laqué. Contrairement à d’autres hybrides qui logent leurs batteries dans le plancher du coffre et au détriment de ce dernier, la Ioniq les place sous la banquette, préservant ainsi une belle capacité de chargement, soit 443 litres. Une valeur plutôt élevée pour une voiture ne dépassant pas les 4,50 mètres de long (4,47 m précisément).

Moderne et bien équipée
Avec son instrumentation digitale, ses commandes serties d’un métal azuré ou encore son volant à base plate, la présentation intérieure se veut bien dans l’air du temps, mais pas seulement. Elle fait surtout preuve d’une finition très soignée qui n’a rien à envier à des modèles du segment supérieur. Idem pour ce qui est de l’habitabilité, plutôt généreuse aux places arrière. Généreuse, la Ioniq l’est également en termes d’équipements et cela dès le premier des trois niveaux proposés au Maroc et dits Aera, Energia et Volta. Ainsi et outre un arsenal sécuritaire complet (ABS, ESP, 9 airbags dont un pour les genoux du conducteur…), toutes les Ioniq disposent d’office du régulateur de vitesse, de la clim’ auto bizone, de l’accès mains-libres et du démarrage par bouton, du radar de recul avec caméra, d’un autoradio à écran tactile (5’’) et connexions USB-AUX, des rétros rabattables électriquement, de l’allumage auto des phares, du capteur de pluie, des jantes alu’ de 17’’, du détecteur de pression des pneus, de l’aide au démarrage en côte et même d’un chargeur sans fil pour smartphone ! La finition intermédiaire met surtout l’accent sur le confort d’assise et le bien-être du conducteur avec une sellerie en cuir surpiqué, des sièges avant et arrière chauffants, des sièges avant ventilés, le volant chauffant et l’aide avant au stationnement. En haut du tableau, la version Volta ajoute notamment le toit ouvrant, les phares bi-Xénon, le détecteur d’angles morts et le rétroviseur intérieur électrochrome.

Ioniq, l’hybride un brin tonique
Sous le capot, le quatre cylindres 1.6GDi (injection directe d’essence) de 105 ch est soit suppléé, soit épaulé par un moteur électrique de 44 ch. La combinaison des blocs offre une puissance combinée ne dépassant pas les 141 ch et procure un certain allant au véhicule. Le fonctionnement est simple : le véhicule démarre en mode électrique et n’avale du carburant que s’il est sollicité par le conducteur (+ de 50 km/h). Au-delà de cette vitesse ou lorsqu’elle freine, la Ioniq voit sa batterie se recharger en électricité. Il en découle une consommation maîtrisée de 3,9 l/100 km. La Ioniq est donc économique, d’autant plus que son étiquette hybride la dispense de vignette et qu’elle démarre sa carrière au Maroc avec des prix en basse tension. Voilà enfin une compacte hybride, polyvalente, suréquipée et accessible.



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