Colère des parents d’élèves à Elbilia
Les parents d’élèves du Collège-lycée international Elbilia sont très remontés contre les responsables de l’établissement bilingue international. Ces derniers dénoncent la hausse sans préavis des frais de scolarité concernant leurs enfants.
Bras de fer entre les parents d’élèves et le président du Collège-lycée international Elbilia. L’association APELA qui regroupe les membres de la communauté éducative, dénonce des abus scolaires, suite à l’homologation de la section primaire de l’établissement. Et pour cause, «la certification a été faite sans l’aval des parents», se plaint Younes Yamaoui, président de l’association créée en 2008. «Il n’y a eu ni concertation ni préavis». Or, cette homologation n’est pas sans conséquence financière sur le budget des parents, puisque les frais scolaires cumulés pour la section concernée passent désormais de 34.000 à 40.700 dirhams par an, soit une hausse de 19%. Ce n’est pas tout, d’autres hausses ont été également opérées, même si celles-ci sont moins importantes. En effet, les élèves du collège et du lycée devront payer 300 dirhams de plus pour leur scolarité à Elbilia.
Prêts pour le dialogue
Dans ces conditions, les parents d’élèves demandent au président du Collège-lycée international El bilia, Rabie Andaloussi, de revoir sa copie. «En réalité, nous ne sommes pas contre cette hausse si elle est bien justifiée. Ce que nous dénonçons, c’est le manque de concertation avec les membres de la communauté éducative de l’établissement», charge encore Younes Yamaoui, joint au téléphone. Par ailleurs, ce dernier avance d’autres motifs pour justifier le mécontentement qui anime les membres de l’organisation à but non-lucratif. «Les responsables de l’établissement nous demandent, nous les parents d’élèves, de payer plus pour l’éducation de nos enfants, alors qu’Elbilia ne dispose même pas de cantine scolaire», a fait remarquer notre interlocuteur. Cependant, les membres de l’association qui se réunissent, dans l’après-midi d’hier lundi à Casablanca dans le cadre d’une assemblée générale pour peaufiner leur plan d’action, se disent ouverts au dialogue. «Nous sommes prêts à dialoguer et c’est tout ce que nous demandons aux responsables de l’établissement». Nous avons tenté de joindre au téléphone le président de la structure de l’enseignement privé marocain autorisé et reconnu par le ministère de l’Éducation nationale, mais en vain.