Le nouveau modèle de développement en marche

Sur une enveloppe d’investissements globale de 77 MMDH, la région s’est taillé la part la plus importante : 41,6 MMDH. Une attention particulière accordée à cette région qui regorge de potentialités.
Le nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé par le souverain en novembre 2015, a réservé une place de choix à Laâyoune-Boujdour-Sakiat El Hamra. Sur une enveloppe d’investissement globale de 77 MMDH, la région s’est en effet taillé la part la plus importante : 41,6 MMDH. Une attention particulière accordée à cette région qui regorge de potentialités, mais aussi constitue un vrai laboratoire pour la régionalisation avancée. Sur le terrain, la mise en œuvre du modèle de développement va bon train. Selon le dernier bilan arrêté par le ministère de l’Intérieur, il a été procédé au lancement des travaux de réalisation de 50 projets avec une enveloppe de 23 MMDH.
Parmi ces projets, figurent la voie express, dont le premier tronçon relie Laâyoune et Tarfaya, et dont les travaux de réalisation ont d’ores et déjà commencé, le programme de développement industriel de «Phosboucraa», le projet de la Technopôle Foum El Oued, ainsi que deux unités de l’énergie solaire à Laâyoune et Boujdour. S’y ajoute un certain nombre de projets sociaux dans les domaines de l’éducation et l’enseignement, la culture, l’emploi et l’artisanat, ayant fait l’objet de conventions entre la région et les départements gouvernementaux concernés et dont le lancement des travaux est prévu courant 2017.
Toutes les données confirment que les différents projets programmés sont sur la bonne voie conformément aux objectifs tracés. Des efforts qui doivent être accompagnés par une stratégie de promotion à travers la construction d’une marque-région à même de renforcer son attractivité auprès des investisseurs. De par ses richesses, ses atouts économiques, son patrimoine et son foisonnement culturel, Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra a de quoi séduire et de quoi vendre en termes de marketing territorial.
Les investisseurs cherchent à tirer profit des avantages très divers offerts par les différentes régions du monde, en s’implantant là où ils espèrent trouver les meilleurs ressources et avantages. «Dans cette vision, les différents départements ministériels et les conseils élus se sont lancés, depuis plusieurs années, dans des politiques de renforcement des infrastructures et équipements en tant que facteurs d’attractivité, afin qu’ils satisfassent au mieux les nouvelles exigences et attentes des citoyens ainsi que des investisseurs», rassure Mohamed Boumesmar, directeur du Centre régional d’investissement (CRI).